Modifications, mises à jour, compléments

Ce site est un site vivant qui se met à jour et qui bénéficie des remarques qui me sont faites

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En mars 2024 : La notice technique de SimelSP3 a été relue et légèrement modifiée.

En janvier 2024 Une nouvelle note brève : Une autre politique de l’énergie : efficacité, simplicité et respect de la liberté de chacun.  Voir ici toutes les notes brèves.

En décembre 2023 : Commentaires sur le projet de Stratégie française énergie climat, SFEC, et sur la Programmation pluriannuelle de l'énergie, PPE  et une nouvelle page, l'énergie en 2035.

En novembre 2023 : Au sujet de l'hydrogène deux études : 1- une analyse du coût de production d'hydrogène par électrolyse ; c'est une reprise complétée de l'étude publiée en mai. Le coût de l'hydrogène est  la différence de dépenses totales de deux systèmes intégrés de production d'électricité et d'hydrogène avec la même consommation finale d'électricité et plus ou moins de production d'hydrogène. Le résultat dépend des autres utilisations possibles de l'électricité, parmi lesquelles la chaleur, et aussi du parc de production et de la façon dont sa capacité est modifiée.  2-  Une étude qui calcule le total des dépenses pour répondre à une demande d'électricité, d'hydrogène et de chaleur avec une production d'hydrogène et de chaleur à partir d'électricité ou d'autres sources. Entre autres résultats, cela permet de voir dans quelles conditions il est utile de produire de l'hydrogène à partir de l'électricité du réseau, et de mesurer le service rendu par la production de chaleur. Voir la page hydrogène 

En octobre 2023 : Un nouveau document sur le sujet qui me paraît le plus important aujourd'hui : une coopération  avec quelques pays africains permettra d'éviter plus d'émissions qu'une politique solitaire. Même si les émissions évitées sont peu de chose à l'échelle mondiale, du moins,  par cette coopération, aurons-nous contribué au développement de ces pays. Une conférence à Grenoble : donner du sens à la transition énergétique

En septembre 2023 : Le programme de transition énergétique préparé d'une part est très coûteux. Une "nouvelle note brève"   Energie : le temps est venu de décisions politiques d'ampleur  propose une autre approche qui d'une part est beaucoup moions coûteuse et d'autre part s'inscrit dans un vrai projet politique comportant un volet diplomatique très consistant  - ce qui n'est pas pour surprendre si l'on voit que le CO2 ignore les frontières.

En juillet 2023 : la page sur la prospective de l'électricité (2050-2070) a été remaniée pour plus de clarté. Notre "scénario de référence" tient compte des besoins exprimés par le transport maritime et le transport aérien. Il suppose que la production d'hydrogène est de 3 millions de tonnes par an et que la consommation totale d'électricité (avant les pertes en ligne) est 930 TWh. Une note de commentaires montre comment a été construit le parc de production et de stockage d'électricité et de production d'hydrogène.

En juin 2023: une réflexion sur la sobriété : un article paru dans la Revue des ingénieurs des ponts, de l'agriculture et des forêts :  les injonctions à la sobriété (une belle vertu) et les défauts de la poilitique de l'énergie.  Une note brève : Climat : des buts pouvant enthousiasmer la  jeunesse   

En mai 2023: la notice technique du simulateur SimelSP3 a été complétée pour décrire comment il calcule le coût de production de l'hydrogène : ou bien à partir des fraix fixes de l'électrolyse et du coût payé pour l'électricité, ou bien comme la différence de dépenses totales de deux systèmes intégrés de production d'électricité et d'hydrogène avec la même consommation finale d'électricité et plus ou moins de production d'hydrogène. Attention ! Cette méthode appremment "de bon sens" peut donner des résultats fallacieux.

En avril 2023
:  une étude sur le coût de production d'hydrogène par électrolyse. Le coût est ici calculé comme la différence de dépenses de production d'électricité et d'hydrogène pour une même consommation finale d'électricité et plus ou moins d'hydrogène. Comment on peut calculer un coût très bas, un résultat trompeur.
Une étude réalisée en octobre 2022 qui montre dans quelle mesure les
Steps, les batteries, les flexibilités de la consommation et de  la production hydraulique diminuent le besoin de capacité de production pilotable. Une relation entre GWh et GW qui n'a rien d'intuitif et qu'il faut mesurer pour préserver la sécurité d'approvisionnement.
Une note brève sur la capacité d'approvisionnement en électricité : comment évaluer le besoin de capacité de production à partir de gaz ;  résultat pour 2035 : 40 GW.

En mars 2023:  un cadrage pour élaborer des scénarios de production et consommation d'électricité en 2035 : une réponse à la consultation faite par RTE
Une nouvelle étude sur la formation des prix de l'électricité. Aussi longtemps que  la capacité des lignes d'interconnexion entre les pays est de quelques gigawatts, les prix de marché seront différents entre des pays ou des zones peu reliés entre eux. Une étude porte sur  un  système sans nucléaire dit "allemand" et un système avec nucléaire dit "français" qui peuvent échanger dans la limite  d'une capacité d'interconnexion de 6 GW ou de 12 GW. 

En février 2023 : une étude a été ajoutée, qui évalue le coût pour l'économie française de l'intégration des marchés de l'électricité. Elle compare deux marchés autonomes de type français et allemand à un marché unifié, calcule le prix payé par les consommateurs, les bénéfices des producteurs, notamment le producteur d'électricité nucléaire et en déduit le coût ou l'avantage pour chaque pays du marché unifié comparé à deux marchés autonomes.

En janvier 2023 : la page sur la politique de l'électricité a été légèrement modifiée, en relation avec le débat qui s'ouvre sur le marché de l'électricité.

En décembre 2022 : Une page a été ajoutée : "avons-nous réellement besoin d'éoliennes sur terre ?" ; une note brève a été diffusée début janvier 2023. Quelques améliorations ont été apportées au simulateur SimelSP3, en particulier pour calculer les variations en une heure de la production nucléaire en respectant les limites de la flexibilité de cette production et pour mesurer le niveau de flexibilité demandé à l'électrolyse (un point dont  on ne saurait trop souligner l'importance). La version antérieure SimelSP2 a été retirée. La notice  présentant SimelSP3 et la façon de l'utiliser a été revue et sa présentation rendue - on l'espère - plus lisible.

En octobre 2022: Quelques modifications ont été apportées au logiciel SimelSP3,, sans effets significatifs sur les résultats. Entre autres choses, l'utilisateur introduit séparément les données relatives aux Steps d'une part, aux possibilités de modulation de la production hydraulique, d'autre part.

En septembre 2022 : une nouvelle page : passer l'hiver 2022-2023 ; une nouvelle variante du simulateur du système électrique, SimelSP3, qui calcule l'effet du stockage sur le besoin de capacité de production pilotable. Une nouvellle note brève : Electricité : pour passer l’hiver, flexibilité et réduction de la consommation, sans oublier le long terme  septembre 2022   Et un autre :  Energie en France : difficultés à court terme ; sérénité à moyen et long terme 

En juillet 2022: une nouvelle "note brève" et une nouvelle page sur un thème absent du débat public et qui me paraît pourtant essentiel : le CO2 ignore les frontières ; donc, vouloir être "neutre en carbone" vingt ans avant les autres n'est certainement pas la méthode la plus efficace. Pour la France, c'est encore plus stupide car cela ne nous laise pas le temps de reconstituer un parc nucléaire qui nous permettrait d'atteindre la neutralité carbone en dépensant beaucoup moins en producton et conomie d'énergie. 

En mars 2022 :
La guerre en Ukraine et les effets sur l'approvisionnement en gaz mettent au jour la fragilité de l'approvisionnement en énergie de l'Union européenne. Ce thème, un de ceux qui sont à l'origine de Trop de pétrole ! (2007), est largement traité sur ce site. On a ouvert un nouvelle page qui en présente une synthèse avec plusieurs liens vers divers textes.

En février 2022 : Des commentaires sur le programme de production d'électricité annoncé à Belfort par le Président de la République le 10 février 2022 ; et une note brève sur le même sujet. Quelques améliorations du logiciel SimelSP2 pour une étude plus fine des conséquences du fait que la flexibilité du nucléaire est limitée et pour évaluer les besoins de stockage de l'hydrogène produit sur excédents.

En janvier 2022 : On oublie trop souvent que le véritable objectif de neutralité carbone est à l'échelle mondiale. D'utre part, il ne faudrait pas oublier qu'il existe d'autres objectifs, à l'échelle mondiale. Or notre politique  de neutralité carbone dès 2050 oublie l'un et l'autre. C'est l'objet de cette note brève  : immigration,  développement,  neutralité carbone .
Le simulateur SimelSP2 a été complété pour simuler le sytème intégré de production d'électricité et d'hydrogène par électrolyse. Il est en effet impossible de raisonner sur l'hydrogène sans considérer ensemble la production d'électricité et d'hydrogène. Voir ici une présentation de ce complément.

En décembre 2021 :  sur  la prospective de l'électricité, on a encore simplifié : une hypothèse de consommation d'électricité 900 TWh/an avant les pertes en ligne ; deux hypothèses sur la consommation nucléaire : 70 GW et 94 GW.  L'article paru dans la Revue de l'énergie en juin 2021, la neutralité carbone sans trop de contraintes ni de dépenses, étudie des hypothèses légèrement différentes dont une qui entre dans le cadre d'une stratégie bas carbone menée conjointement avec quelques pays d'Afrique.

En octobre 2021 : .
Les deux pages "prospective de l'énergie" et "prospective de l'électricité" ont été restructurées et simplifiées. Elle sont d'une brûlane actualité. Il nous faut une nouvelle SNBC. Sur cette page des tableaux de consommation d'énergie, de production d'hydrogène et d'électricité ; une nouvelle étude, menée à l'aide de l'outil de simulation SimelSP2 permet de quantifier le coût de l'électricité de pointe, de l'électricité de chauffage, du CO2 etc. Et une nouvelle "note brève" : dans un monde incertain, une stratégie pour notre souveraineté énergétique".
Une nouvelle version de l'outil de simulation du système électrique, SimelSP2 : elle propose à l'utilisateur plusieurs options pour la chronique horaire de consommation et elle calcule aussi la somme des dépenses de production d'électricité et d'hydrogène., car l'ensemble forme un système.

En juillet 2021 :
La page "prospective de l'énergie 2050-2070" a été complétée. On a ajouté une "note aux lecteurs" de l'article "la neutralité carbone sans trop de contraintes ni de dépenses" paru dans le numéro de mai-juin de la Revue de l'énergie.
 la page "chaleur" a été complétée et sa présentation a été modifiée. Tout le monde est d'accord pour dire que les logements très mal isolés doivent faire l'objet de travaux. Mais jusqu'où pousser l'isolation ? De récentes publications confirment les conclusions d'une étude faite ici en 2019 ; celles-ci sont reprises dans une étude sur une nouvelle prospective de l'énergie publiée dans le numéro de mai-juin de la Revue de l'énergie.

En juin 2021 : Une page a été ouverte au sujet de l'hydrogène. La simulation de l'ensemble du système énergétique (biomasse, électricité, chaleur, hydrogène, biocarburant, etc.) montre que l'hydrogène sera nécessaire ou utile dans l'industrie et le transport lourd et pour produire du biocarburant et du biofioul..  Plusieurs jeux d'hypothèses avec 30 GW nucléaire ou  seulement 50 GW d'éolien et de photovoltaïque sont présentés et comparés. La simulation permet de distinguer une production d'hydrogène à partir des excédents de production d'électricité et une autre à partir du réseau. L'hypothèse d'un stockage de chaleur est introduite. Voir ici la page "hydrogène".

En mai 2021 : Une page a été ouverte à propos du secteur du transport avec notamment une réflexion sur les véhicules électriques, les véhicules hybrides rechargeables, la production de biocarburant avec ou sans apport d'hydrogène, les besoins de batteries : un exemple des interactions entre les composantes du système de l'énergie et une note brève sur le sujet. Et une page de prospective sur l'énergie prenant en compte l'ensemble du système avec le tableau croisé des consommations d'énergie en 2070 et 2050 et la production d'électricité.

En avril 2021 : La feuille de calcul qui donne un tableau croisé de la consommation  d'énergie par secteur d'utilisation et pas type d'énergie a été modifiée : les véhicules peuvent  consommer du carburant liquide, du biogaz, de l'hydrogène ou de l'électricité ; les progrès d'efficacité des moteurs thermiques et électriques sont différenciés,  la consommation d'électricité pour produire du biocarburant et de l'hydrogène est calculée. Une note brève  : Prospective de l'électricité : aidons RTE à se libérer du carcan qui lui est imposé

En mars 2021 :
au sujet de la prospective de l'électricité pour 2050, une lettre à RTE signée de 280 polytechniciens et ma réponse personnelle  et une note brève  RTE consulte à propos d'un document à compléter .

En février 2021 : dans le logiciel de simulation du système électrique, SimelSP, ce qui a trait à la production à partir de biomasse a été simplifié. Une note brève stigmatise la façon dont une étude académique a été livrée aux médias sans que les auteurs ne signalent le caractère extrême de leurs hypothèses a été mises sur le  site : Production d'électricité : lorsqu'une étude académique est livrée au médias

En janvier 2021 : l'étude de l'ADEME et de RTE sur la consommation d'électricité pour le chauffage des bâtiments confirme que  la loi qui a fondé la SNBC (stratégie nationale bas carbone) s'appuie sur une étude d'impact fallacieuse. Il faut une autre SNBC
A quelles condtions serait-il possible de répondre à la demande d'électricité sans  nucléaire ni  énergie fossile ? Six "si" : une baisse de la consommation d'électricité, préserver la stabilité du réseau sans l'inertie des masses tournantes des machines de  production, des dizaines de milliers d'éoliennes et des milliers de kilomètres carré de photovoltaïque,  être  indifférent à la vulnarabilité de réseaux numériques qui devraient piloter des centaines de milliers de points de production et de stockage, etc.

En décembre 2020 : une étude sur l'effet du nucléaire sur les émissions mondiales d'ici 2100, en se basant sur les scénarios de Message  et sur une étude du Gisoc. Une note brève rappelle que le monde aura besoin de  réacteurs de quatrième génération. L'arrêt du programme de recherche Astrid est une faute.

En juin 2020 : la pression se fait plus forte pour financer ou rendre obligatoires des dépenses d'économie d'énergie dans le bâtiment quoi qu'il en coûte. Or ce serait ruineux.  Avec l'accord de la revue, on publie ici l'article paru dans le numéro de mai-juin 2019 de La Revue de  l'énergie , un des rares, à ma connaissance, où sont présentées de nombreuses hypothèses y compris celle de conserver les chaudières existantes et de les compléter par une pompe à chaleur de faible capacité, donc beaucoup moins chère.
On a mis sur ce site une "note brève" fustigeant une politique de l'énergie rendue folle par la multiplicité d'objectifs contactoires, une démocratie de façade et un gaspillage écoeurant.

En avril 2020 : le premier écran du simulateur simplifié du système électrique SimelSP a été revu pour en faciliter l'usage : les cases où se trouvent  les données entrées par l'utilisateur et les résultats des calculs sont bien différenciées par leur couleur ; les plus importantes sont distinctes : douze entrées et dix résultats. On a ajouté le coût de l'hydrogène produit avec les possibilités de production  d'électricité excédentaires. Une version légèrement modifiée et complétée de l'étude prospective 2050 avec 50 %  de nucléaire ou plus ou moins. Cette étude est également publiée sur le site de Sauvons le climat.

En mars 2020 : on a mis sur  ce site deux  notes brèves sur l'hypothèse d'une production électrique sans nucléaire ni CO2, hypothèse que RTE doit étudier à la demande expresse de la ministre. Par ailleurs, est publiée une nouvelle étude prospective  pour compléter ce que nous prépare RTE : les quantités livrées à la consommation finale sont, avant les pertes en ligne de 650  TWh par an (RTE  fait l'hypothèse de 560 TWh), le nucléaire fourit 50 % de la consommation ou plus ou moins. Parc de production et de stockage, stabilité du réseau, effacements définitifs,  production d'hydrogène, dépenses.

En décembre 2019 : Après la très décevante COP  de décembre 2019, un rappel de ce que l'on pouvait écrire il y a douze ans  au sujet de la gouvernance mondiale. Rien n'a changé. La lutte contre les émissions passera par des accords entre Etats qui vont bien au-delà de la seule question des émissions et qui auront la bénédiction de l'OMC. Voir ici des extraits du chapitre 9 de Trop de pétrole !

En octobre 2019 : La page d'accueil a été complétée par une "en-tête" à l'attention des membres de la Convention citoyenne sur le climat sur le thème : "ne vous contentez pas de ce que l'on vous dit ; refaites vous-même le calcul des dépenses de production et choisisses vous-mêmes les hypothèses que vous souhaitez étudier sur la consommation d'énergie et sur les moyens de produire l'électricité ; des outils sont à votre disposition". Par ailleurs, l'outil de simulation du système électrique simule exactement ce qui devra être fait pour préserver la stabilité du réseau électrique s'il y a peu de nucléaire.  La page donnant quelques résultats a été revue.

En juin 2019 : Le projet de SNBC (stratégie nationale bas carbone) du gouvernement suppose une diminution de la consommation d'énergie par l'industrie comprise entre 25 et 30 %. Cela paraît très excessif. D'autre part le projet de diminution de la consommation pour le chauffage des logements existants est inutilement coûeux. On propose donc un contre-projet où la consommation d'énergie par l'industrie de 10 % et où les émissions de CO2 des logements sont  évitées au moindre coût. Les dépenes seraient inférieures de 35 milliards d'euros par an à celles du scénario du gouverement. On publie donc deux tableaux cohérents où les émissions dues à la consommation d'énergie sont très faibles. Voir ici le contre-projet de SNBC.

En avril et mai 2019 : une nouvelle "note brève" au sujet du projet de SNBC du gouvernement  ; présentation d'un contre-projet avec plus de consommation d'électricité pour le chauffage. . Par ailleurs , le simulateur de production d'électricité  indique maintenant comment répondre à la demande lorsque nucléaire, éolien, photovoltaïqu et hydraulique n'y suffisent pas . On recourt alors par ordre de prioriété au déstockage et au déplacement de consommation,, à la biomase, aux CCG à l'effacement définitif et aux moyens de  production de pointe

Le 10 janvier 2019 : la page "chaleur" a été complétée par  une réflexion sur le coût de la rénovation thermique des logements existants.  Une étude est en cours. On publie ici les hypothèses de coût. Il semblerait qu'il soit inutile de faire des dépenses pour diminuer la consommation d'énergie en deçà de 150 kWh/m2/an dans les cas des maisons individuelles, de 110 kWh/m2/an dans le cas de logements collectifs, sachant que les résultats sont très différents selon les situations.

Le 30 novembre 2018 : la page d'accueil a été modifiée pour saluer la création du "Haut conseil de la transition énergétique" et lui poser les questions que tout le monde se pose sans jusqu'ici avoir de réponses : jusqu'où monteront les prix du fioul, du gazole et du carburant ? Combien coûtent l'arrêt de Fessenheime et le "50% nucléaire" ? Pourquoi faire ces dépenses ? Que faire pour que nos efforts soient utiles au monde en général ?

Le  7 novembre 2018 : une analyse heure par heure pour monrer ce qui se passe lorsque l'on remplace la centrale de Fessenehim (1,7 GW) par des éliennes ou du photovoltaïque de façon à ne pas augmenter les émissions françaises de CO2 : il faut 7,5 GW d'éoliennes ou 18 GW de photovoltaïque. L'augmentation des dépenses est de 700 à 900 millions d'euros par an. Sait-on que désormais la taxe CO2 va payer le remplacement du nculéaire par des éoliennes et du phtovoltaïque, ce qui n'a aucun effet sur les émissions de CO2. Une autre note brève qui présente un bilan du débat PPE : il manque une étude indépendante sur les dépenses. Un article paru dans le Monde en mai, cosigné avec J.P. Finon, économiste : le 50% nucléaire n'a aucune justification économique.

Le 14 octobre 2018 : voici un jeu d'hypothèses qui pourrait servir à ceux qui élaborent la programmation pluriannuelle de l'énergie, la PPE - à moins qu'ils ne la voient comme une provoca tion :-) :  un scénario "zéro émission de CO2 et pas trop cher" sans augmentation de la capacité éolienne et photovoltaïque . Il suffit de 71 GW nucléaire. Voir ici.

Le 2 septembre 2018 on publie l'article paru dans le numéro de la Revue de l'énergie en janvier 2018 : "le coût de la diminution de la capacité nucléaire". Cet article  a été  publié, avec l'accord de la revue, sur le site du débat sur la PPE, programmation pluriannuelle de l'énergie. Le compte-rendu du débat ne le mentionne même pas alors qu'il me paraît fort important dans un débat de publier non seulemnet ses conclusions mais aussi l'outil qui permet par lequel on les a obtenus.  Voir aussi ici des précisions sur cet article.

Le  15 juillet 2018  :  un avis publié sur le site du débat sur la PPE   montre pourquoi la décision de ramener le nucléaire à 50 % de la consommation est affligeante ; c'est le résultat d'une réflexion franchouillarde sans perspective, qui ne prend pas en considération les enjeux mondiaux ni la sécurité stratégique de notre pays., la  pression migratoire, aide au développement, les émissoins mondiales de CO2.  Voir aussi une note brève sur le même sujet.  Et l'on a  réordonné et simplifié la  présentation des simulations faites pour répliquer les scénarios de RTE (50% nuclaire ou moins) et un autre scénario sans arrêter aucun réacteur nuclaire en état de fonctionnement. L'article "le coût de moins de CO2" paru dans la Revue de l'énegie de janvier février 2018 a  été publié avec l'accord de la Revue sur le site du débat  sur la PPE. Le voici.

Le 5 juillet 2018 : La feuille de calcul simulant la production et la consommation d'électricité a été complétée pour pouvoir simuler correctement une consommation d'électricité effaçable définitivement ; ce sera le cas avec les véhicules hybrides et ce pourrait être le cas en ajoutant une résistance électrique ou une pompe à chaleur à un chauffage au fioul ou au gaz existant. 

Le  21 juin 2018  : au cours du débat sur la PPE, l'ADEME persiste à affirmer que son scénario où l'électricité est produite à 80 % à patir d'énergie renouvelable ne coûte pas plus cher que si ele était produite à hauteur de 40 % par du nucléaire. J'ai recherché précisémen comment elle arrive à ce résultat : baisse de consommation, insuffisance de capacités de production de pointe, etc. Il y a une autre raison qu'il faut aller débusquer : le nucléiare nouveau coûterait aussi cher que l'EPR de Flamanville. Quand on veut tuer son chien... Avec des hypothèses raisonnables, 80 % renouvelable coûterait 17 milliards d'euros par an de plus que sans plus d'éolien et de photovoltaïque qu'aujourd'hui.. Et une nouvelle note brève fait le rapprochement entre les besoins d'électricité et les possibilités de production photovoltaïque en Afrique, la pression migratoire les milliards que la PPE nous feraient dépenser inutilement, quoi qu'en disent RTE  et l'ADEME.

Le  14 juin 2018 : une nouvelle façon d'évaluer  le surcoût des scénarios de RTE comparé au maintien de la capacité nucléaire. En fait, en utilisant la méthode de calcul des coûts de RTE (le calcul en "cash") la comparaison est extrêmement  simple.  Et le résultat est imparable : en reprenant sans les discuter les hypothèses de coût de RTE pour 2035, Volt obligerait à dépenser 11 milliards d'euros de plus que le maintien du nucléaire ; Ampère, 17 milliards d'euros par an de plus.  Voyez ici comment RTE volens nolens nous donne les moyens de  démontrer. que ses scénarios sont très coûteux.

Le  1er juin 2018 : une nouvelle page pour  préciser une intervention dans le débat PPE : le "pas plus de 50 % nucléaire" obligerait à dépenser chaque année 8 milliards de plus que si l'on n'arrête pas prématurément les réacteurs nucléaires et si l'on n'augmente pas la capacité éolienne et photovoltaïque.  Toutes les hypothèses et les principaux résultats sont présentés de sorte que tout le monde peut vérifier les calculs, les refaire et introduire ses propres hypothèses de capacité et de coût..

Le 2 avril  2018 : on publie l'article "le coût de moins de CO2" paru dans le numéro de janvier-février 2018 de La Revue de l'énergie. On a relu et complété la feuille de présnetation du modèle de simulation. Voyez aussi la feuille ouverte à l'attention des lecteurs de la Revue de l'énergie .

Le 16 février 2018 : Une nouvelle feuille est ouverte spécialement à l'attention des lecteurs de la Revue de l'énergie qui publie dans son numéro de janvier février 2018 un article "coût de la diminution de la capacité nucléaire", qui analyse pourquoi la diminution de la capacité nucléaire entraînera une augmentation des dépenss de production et de stockage d'électricité.  Limiter le nucléaire à 50 % de la consommation, c'est augmenter les dépenses de 10 milliards d'euros par an environ. Au nom de quoi, étant donné que la perspective de "sortir du nucléaire" est irraliste comme le montre aussi l'article ? Cette feuille complète l'article eu calculant ce que seraient les dépenses si les coûts de production éolienne et photovoltaïque baissaient comme le suppose RTE dans un rapport récemment publié.

Le 29 janvier 2018 : Le modèle de simulation de production et de consommation d'électricité a été complété pour tenir compte des limites de capacités des lignes d'interconnexion. Cela permet de voir immédiatement l'utilité marginale d'une augmentation des capacités.  On peut voir ici.

Le 20 janvier 2018 : Le débat sur l'avenir du nucléaire s'engage. Une progrmmation pluriannuelle a été décidée pour ce qui concerne les sources d'énergie renouvlables, notamment éoliennes et photovoltaïque. Il faudra analyser la relation entre capacités éolienne et photovoltaïque, capacité de production à partir de gaz et capacité nucléaire.  On peut représenter capacités et productions éolienne, nucléaire et à partir de gaz par un schéma.

Le 22 décembre 2017 : Le modèle de simulation  de la production et de la consommation d'électricité a été légèrement modifié pour ternir compte du fait qu'une partie de la production à partir d'énergie fossile est en base, indépendante de la consommation et des autres sources de production - alors que jusqu'ici, dans cette simulation, la prodution à partir de gaz venait en complément, et dans la mesure du nécessaire, des productions sans émission de CO2. Après cette modification, les résultats de la simulation sont encore plus proches de la réalité, d'une part,  des résultats d'autres simulations plus complexes, d'autre part.

Le 17 décembre 2017 : Le programme de 30 GW photovoltaïque annoncé par le président d'EDF, soit une possibilité de production de 36 TWh, coûterait au bas mot 2 milliards d'euros par an et éviterait l'émission de 6,5 Millions de tonnes de CO2 sans construction de nouvelles éoliennes, ou seulement 2 ou 4 MtCO2 si l'on implante les capacités éoliennes prévues par la programmation en cours.  Ce programme est coûteux et ne sert donc pratiquement à rien

Les 24-26  novembre 2017 :
l'ADEME a publié un nouveau texte qui présente trois façons de produire de l'électricité avec 50% de nucléaire, ou 80% ou 90 % d'énergie renouvelable .  La feuille de calcul simulant le parc de production retrouve bien ce que écrit l'ADEME ; de plus elle permet de calculer les dépenses de production et de stockage. Dans les trois cas, la consommation d'électricité dimiue de 14 %, perspective assez étrange. J'ai donc calculé des parcs de production pour une consommation qui augmenterait de 20 %.  Et j'ai réaménagé la feuille qui donne des résultats et publié en PdF, pour une dizaine de jeux d'hypothèses, des tableaux qui montrent l'intégralité des hypothèses et les principaux résultats, chacun pouvant les retrouver sur la feuille de calcul.

Le 24 octobre 2017 : on parle de revoir le fonctionnement et, peut-être, le traité sur l'Union européenne.  Cela doit évidemment concerner l'énergie.  La rubrique qui en traite a été complétée : une intervention lors d'un colloque de Passages et une "note brève" : "l'Union européenne et les politiques de l'énergie" : pour ce qui est de l'énergie, une domaine qui relève de la responsabilité de l'Etat,  l'Union européenne pourrait progresser avec des coopérations menées sur  le même mode qu'en matière de défense.

Le 29 septembre 2017 : si l'on tient compte d'une part des contraintes d'accès au réseau des énergies intermittentes et d'autre part de temps de décharge des moyens de stockage  et du temps de réponse pour obtenir un report de consommation, en cas de faible capacité nucléaire on verra en même temps, par moments, un excès global de production et un défaut d'approvisionnement qui devra être comblé par des déstockages ou une production à partir de gaz. L'excès de production pourrait donc être stocké en même temps que l'on déstockera. La nouvelle version de la feuille de calcul permet de le simuler et d'en mesurer le coût..

Le 24 septembre 2017 : Comme la musique d'une possible diminution drastique de la capacité nucléaire se fait de plus insistante, il faut donner la primeur à une simulation qui tient compte des difficultés d'insertion sur le réseau des sources de production d'électricité intermittentes. C'est donc à cette feuille de calcul que ce site invite le visiteur à s'adresser. D'autre part, la feuille "quelques résultats" a été relue et simplifiée : le coût de la PPE ; le coût de l'interdiction d'aller au-delà de 63 GW nucléaire ; le coût du "pas plus de 50 % nucléaire" ; le coût du "zéro nucléaire", comparé au "zéro éolienne et PV".

Le 20 septembre 2017 : la feuille de calcul qui tient compte des contraintes de réseau a été revue et complétée d'une seconde page qui récapitule l'ensemble des paramètres et des principaux résultats, ce qui permet de les copier pour en garder la mémoire et comparer  aisément différents jeux d'hypothèses.

Le 13 septembre 2017 : électricité intermittente : tenir compte des contraintes de réseau. Après mûre réflexion, je publie une deuxième feuille de calcul pour tenir compte des difficultés causées au réseau par l'introduction d'énergies intermittentes comme les éoliennes et le photovoltaïque. Pour les uns, ces contraintes sont solides et durables. Pour d'autes, les progrès techniques les feront disparaître. Mais de toute façon, il est impossible d'envisager une forte baisse de la capacité nucléaire sans tenir compte de ces contraintes de réseau car, dès lors que la capacité nucléaire serait inférieure à 35 GW, celles-ci, telles qu'elles sont connues aujourd'hui, auraient un effet redoutable. La nouvelle feuille de calcul propose trois options selon la force de ces contraintes.

Le 2 septembre 2017 : la présentation de la feuille sur le calcul du coût de la production et du stockage d'électricité  est améliorée de façon à être plus claire. Seule modification dans les calculs : le coefficient technique de disponibilité du nucléaire est modulable selon la saison.

Le 17 juillet  2017  : une nouvelle note brève : ce qu'il faudrait dépenser en plus pour limiter à 50 % la place du nucléaire dans notre consommation d 'électricité.

Le 2 juillet  2017  : la feuille sur le calcul du coût de la production et du stockage d'électricité est complétée. Dans tous les cas, la baisse de la capacité nucléaire se traduirait par un surcroît de dépenses de plusieurs millards d'euros par an,  jusqu'à 50 milliards par an si l'on voulait sortir du nucléaire. Une nouvelle "note brève" montre ce que sont les dépenses inutiles qui seraient rendues obligatoires par  la  récente PPEr, programmation des investissements de production d'électricité renouvelable.

Le 15 juin 2017 : une nouvelle "note brève" est publiée ainsi qu'un article paru dans le journal le Monde du 20 mai : éolien et photovoltaïque demeurent trop chers ; si la consommation d'électricité augmente, produire de l'électricité décarbonée sans nucléaire coûterait  50 milliards par an de plus qu'avec du nucléaire., comme on peut s'en rendre compte en utilisant la feuille de calcul publiée ici.

Le 30 mai 2017 : la feuille de calcul qui simule un  parc de production d'électricité a été améliorée sur quelques points. En particulier elle distingue les batteries et les Steps ; de plus elle est accompagnée d'une notice technique et d'une note qui  commente les rendements et les coûts tels qu'ils sont publiés, sachant que l'utilisateur peut les modifier facilement.

Le 18 mai 2017 : On nous parle beaucoup de développement de l'électricité renouvelable, éolienne et photovoltaïque. Comme elles sont coûteuses, à cause de l'intermittence et du coût du stockage, elles n'auraient de sens qu'avec la volonté de voir disparaître à plus ou moins longue échéance le nucléaire. Pour cette raison parmi d'autres, il est intéressant d'évaluer les dépenses de production et de stockage d'électricité quel que soit le parc de production. Nous publions ici une feuille de calcul qui le permet ; elle est sommaire mais ce qu'elle nous dit est fort instructif.

Le 7 février 2017 : Au sujet du prix du pétrole, il est difficile de faire des prévisions. Mais on peut réfléchir à l'intérêt des pays producteurs, des pays exportateurs et de pays autonnomes en énergie. Les pays exportateurs ont évidemment intérêt à une hausse de prix. Maintenant que les Etats-Unis sont à peu près autonomes, ils y ont intérêt aussi. Et l'Arabie Saoudite a obligé les autres pays à bas coût de production à se rendre compte in vivo de l'intérêt qu'ils ont à s'entendre pour limiter leur production. C'est l'objet de deux notes brèves et d'un article paru dans le Monde du 2 février 2017.

Le 8 janvier 2017 : Il est tentant de penser qu'un impôt CO2 à la consommation, en faisant monter les prix, donc en faisant baisser la consommation, aurait pour effet de faire baisser les prix mondiaux. Cela peut être vrai tant que les pays producteurs à bas coût ne se sont pas entendus pour diminuer leur production, faisant augmenter les prix jusqu'à un niveau qui rendrait inutile un impôt dans le pays de consommation. Voir ici une note qui analyse le phénomène, à partir de données plausibles mais non exactement réelles.

Le 6 janvier 2017
: Des ingénieurs issus des écoles d'ingérieur  qui forment aujourd'hui Paris-tech ont réalisé un ouvrage Transistions énergétiques . C'est un point de vue fort intéressant car il est proche des réalités et dissuade de trop "rêver", en particulier sur le stockage de l'électricité et le stockage du CO2. On en trouvera ici la table des matières et des extraits.

Le 12 décembre 2016
: Selon l'accord de Paris sur la lutte contre l'effet de serre, chaque Etat doit indiquer ce que seront ses décisions pour diminuer ses émissions. C'est un processus radicalement différent de celui du protocole de Kyoto qui fixait des émissions par pays. Désormais, la "gouvernance" utilise comme moyen des obligations (qui ne sont que "morales") de moyens et non  de résultats. Par simple plaisir narcissique, je rappelle ici que c'est ce que j'avais prévu, en expliquant pourquoi,  il y a dix ans en écrivant Trop de pétrole ! Voici un extrait du chapite 9.

Le 27 novembre 2016 : Le débat sur le nucléaire déborde largement le champ technique et économique.  C'est dans cet esprit que j'ai rédigé, en 2012, Avzc le nucléaire - un choix raisonné et responsable . On trouvera ici son dernier chapitre : "Au nom de quoi accepter le risque nucléaire".

Le 5 novembre 2016 : J'ai eu récemment un débat avec de bons connaisseurs de l'économie de l'énergie qui pensent qu'un impôt sur la consommation d 'énergie fossile aura pour effet de faire baisser le prix des énergies fossiles. C'est exact, mais seulement à condition que les pays producteurs à bas coût ne s'entendent pas entre eux. Or ils ont grand intérêt à s'entendre ! J'ai essayé de chiffrer cela à l'aide d'une simulation grossière : rien que pour le pétrole, l'enjeu est, pour ces pays à bas coût de production, de l'ordre de 1000 milliards d'euros par an.  Voici une note présentant  cette simulation et ses résultats. Il n'est pas indifférent de voir la Russie et le Vénézuéla se rapprocher de l'OPEP.

Le 5 mai  2016 : quelques lecteurs estiment que, selon les propositions de politique publique présentées ici, l'Etat en ferait trop. Tout a contraire la philosophie qui inspire ces textes est de limiter le rôle de l'Etat tout en en montrant le caractère essentiel . Cela avait été exprimé dans Trop de pétrole ! en une page publiée ici. Quelle politique de l'électricité ? Aujourd'hui, la situation est catastrophique : les prix ne permettent pas de financer les investissements. La méthode la plus simple serait d'instituer un "acheteur-vendeur unique" d'électricité.

Le 9 mars 2016 : j'ai relu la présentation et les commentaires sur Trop de pétrole !  rédigés peu après la sortie du livre en 2007. J'y ai apporté quelques corrections ou précisions pour les mettre à jour. Mais je ne suis pas mécontent de constater qu'il y a fort peu de choses à changer ! Il y avait (presque) tout dans Top de pétrole !  :-) J'ai relu aussi les commentaires sur le Pacte écologique de N. Hulot. Ils me paraissent tout à fait d'actualité.

Le 5 mars 2016 : un nouveau document qui tente d'évaluer les coûts externes de la production et de la consommation d'énergie. Le sujet est très difficle. Les sources d'information  fournissent des évaluations très différentes. Nous avons retenu :  subsidies and cost of EU energy" (2014) ; ""economic cost of the health impact of air pollution in Europe  (OCDE, OMS, 2015) et  le -Rapport au nom de la commission d’enquête  du Sénat ur le coût économique et financier de la pollution de l'air - juillet 2015.  Selon ces sources, on ne peut aller au-delà des ordres de grandeur ; ils sont significatifs.

Le 7 février 2016 : une nouvelle entrée : le nucléaire.  Elle donne les liens vers "qui ne veut pas d'une augmentation de la capacité nucléaire", vers le tableur qui permet à chacun de calculer le coût du nucléaire, vers Avec le nucléaire (Seuil, 2012), et vers "Au nom de quoi accepter le risque nucléaire", qui est le dernier chapitre de Avec le nucléaire : je le publie intégralement car le débat sur le nucléaire ne se limite pas à des considérations techniques ou économiques ; il invoque des valeurs telles que la relation à la nature, la sobriété, la démocratie ; or; sr le terrain des valeurs, le nucléaire a de beaux arguments à faire valoir.

Le 15 janvier 2016 : un dossier sur prix et coût du CO2. Il y avait déjà sur le site quelques notes traitant du sujet. Mais, pour convaincre  tous ceux (et ils sont nombreux) pour qui il faut "donner un prix au CO2" que cette approche est malcommode et ambiguë, il faut pousser l'analyse. Pour  orienter une politique, le coût du CO2 n'est pas un bon guide. Le bon guide est le prix à la consommation de l'énergie fossile.  Par ailleurs, est publiée une étude chiffrée sur la façon de financer des investissements bas carbone, efficacement et sans effet d'aubaine, à l'aide du produit d'un impôt sur le CO2: résultat de plusieurs simulations.

Le 07 janvier 2016 : une "note brève" : quelques oubliés de l'accord de Paris : le rôle des océans sur la température, le rôle des pays exportateurs d'énergie fossile sur le prix du CO2 et l'aide aux pays en développement, le rôle de l'OMC pour rendre possibles des marchés de CO2.

Le 12 novembre 2015 : une "note brève" : "comment les pays exportateurs de pétrole, de gaz et de charbon pourraient assurer le succès de la COP – mais à quel prix !" ; le plus "simple" serait que les pays exportateurs de pétrole, gaz et charbon limitent leurs exportations pour "aider" les pays consommateurs à respecter leurs engagements, ce qui ferait montrer haut les prix. Ils pourraient  utiliser une partie de leurs super-bénéfices pour aider les pays en développement ! Pour la France, ce seraient des dizaines de milliards d'euros versés chaque année à des pays qui pourraient se flatter, par exemple, de financer (avec ce que nous leur auront versé) l'équipement de l'Afrique en énergie renouvelable ! Improbable ? Aujourd'hui sans doute, mais demain ?

Le  5 octobre 2015 :  un complément à la note "calculez vous-même le coût du nucléaire" : combien coûtera l'électricité produite par des réacteurs en fonctionnement aujoud'hui dont la durée de vie sera prolongée de 10 ou 20 ans à la suite d'importants travaux de remise à niveau : pour les produire on dépensera entre 35 et 45 €/MWh de plus que si l'on ne les produisait pas. Et cela sera valable dans les vingt à trente ans à venir. Qu'on ne nous dise donc pas qu'il faudrait réduire la capacité nucléaire au motif le protoype EPR de Flamanville est coûteux !

En avril 2015 : une "note brève" sur le financement des investissements "bas carbone".  Cette note a été publiée dans le journal Le Monde le 16 avril 2015.

Le 27 janvier 2015 : en 2014, la Cour des Comptes a mis à jour  les calculs qu'elle avait faits trois ans plus tôt pour évaluer le coût du nucléaire.  Elle a revu le coût de production par les réacteurs existants en intégrant de nouvelles prévisions de dépenses  d'investissement  et une augmentation des dépenses de fonctionnement.  Elle n'a pas voulu calculer le coût de production par un EPR "de série".  Le tableur publié ici permet de calculer ce coût. Le nouveau rapport de la Cour des comptes ne modifie pas les hypothèses que je proposais. Ce tableur montre pourquoi le coût pourrait être de 70 €/MWh si le coût de la ressource fnancière est de 8 % en monnaie constante.

Le 12 janvier 2015 : trois nouvelles "notes brèves" : sur le chauffage hybride (qui, à mon avis, permettrait de ne pas avoir besoin de nouvelles capacités de "stockage d'électricité" ni de coûteux "réseaux intelligents"),  sur le projet de loi sur l'énergie (où il suffirait de remplacer "économie d'énergie" par "économie d'énergie fossile" et de supprimer tout cotingentement de la capacité nucléaire, dont le projet de loi ne donne aucune justification), et sur les négociations sur le climat (où je fais deux propositions qui me paraissent de bon sens et dont personne ne parle !).

Le 18 décembre 2014 : une version légèrement modifiée - et plus facile à lire - de l'étude sur le chauffage hybride. On a mis en annexe les résultats de plusieurs jeux d'hypothèses. Pour que ce système se développe, il est nécessaire de donner à l'électricité effaçable à l'initiative du fournisseur un prix qui reflète les avantages qu'elle procure à la gestion du système électrique ; le plus simple serait d'ajouter une ligne au tarif Tempo.

Le 27 octobre 2014 : une étude sur le chauffage hybride, électricité et fioul ou gaz montre qu'en combinant deux formes d'énergie dont l'une se stocke et l'autre ne se stocke pas, il est possible d'éviter les mointes de consommation, de répondre aux fluctuations du vent et du soleil au moindre coût sans avoir besoin de "stockage d'électricité" ni de coûteux "smart grids".  De plus, ce type de chauffage permet de continuer d'utiliser chaudières au fioul ou au gaz tant qu'elles peuvent fonctionner. Ajoutons que la combinaison de l'électricité et d'autres formes d'énergie permet de produire de l'électricité de chauffage presque sans émissions de CO2, contrairement à ce que l'on raconte beaucoup trop souvent.

Le 9 février 2014 : les douze "notes brèves" (un page chacune) sur énergie et effet de serre ont été complétées par une synthèse - d'une page seulement, bien sûr ! Il se peut que cette synthèse soit un peu elliptique ; alors merci de se référer tout d'abord aux notes brèves puis à Moins de CO2 pour pas trop cher ou à Avec le nucléaire ou encore à ce qui est écrit sur ce site - voyez ici une présentation organisée du contenu du site ! Et n'hésitez pas à me faire part de vos questions ou objections - elles m'ont déjà permis d'améliorer ce qui est écrit sur ce site.

Le 15 décembre 2013 :
depuis cinq mois, il y a eu du neuf. Une action est engagée au Conseil d'Etat contre la réglementation thermique. Et j'ai rédigé une douzaine de "notes brèves" sur des analyses et des propositions exposées sur ce site et dans les livres Trop de pétrole ! , Avec le nucléaire et Moins de CO2 pour pas trop cher. Par alleurs, la page d'accueil a été refaite pour aider le lecteur à ne pas se perdre...

Le 23 juillet 2013 : 
maintenant que le débat sur l'énergie est terminé, j'ai à nouveau modifié la page d'accueil. Les responsables du débat ne font pas de propositions. Ils se bornent à constater des désaccords. Le plus dur reste à faire. Je persiste à penser qu'il importe 1- de se rappeler l'objectif (qui est de diminuer la consommation de fioul, de gaz et de carburant pétrolier) et 2- de rechercher les solutions les moins coûteuses, en tenant compte des effets indirects des décisions, bien sûr.

Le 28 juin 2013 :  maintenant que le débat sur l'énergie touche à sa fin, la page d'accueil a été modifiée. On peut être satisfait que la question des coûts soit enfin apparue. On a entendu Mme Batho parler de compétitivité des entreprises et de pouvoir d'achat des ménages. C'est nouveau ! Au Parlement maintenant, et au gouvernement d'en tirer les conséquences ! Dans le même esprit, la page sur la chaleur dans les bâtiments est complétée d'un calcul ultra-simple qui montre qu'avec des pompes à chaleur branchées sur un chauffage central au fioul ou au gaz il est inutile de dépenser des fortunes pour diminuer les pertes thermiques des bâtiments existants.

Le 21 février 2013 : Sur la page d'accueil, est ajoutée une adresse à tous ceux qui participent au débat sur la transition énergétique. Je l'ai rédigée après avoir lu la circulaire de la ministre aux préfets. Cette circulaire trace un cadre très étroit au débat, ce qui est contradictoire avec l'idée même d'un débat sur l'énergie. De plus, le ministre de l'environnement allemand vient d'annoncer le coût du programme allemand, 1000 milliards d'euros, ce qui valide (en ordre de grandeur) les estimations faites ici du coût d'une diminution de la capacité nucléaire.

Le 9 février 2013 : le tableur qui permet de calculer les dépenses de prodution, de consommation et d'économie d'énergie dans le bâtiment a été modifié pour identifier le rôle des pompes à chaleur. Les dépenses dépendent en effet beaucoup du coût des PAC et de leur coefficent de performance, le COP. Par ailleurs, le tableau croisé de ressources et emplois d'énergie qui sert de référence sur ce site a été très légèrement modifié. Le tableur qui permet de dresser ces tableaux a en effet reçu quelques modifications mineures : le rapport entre production et consommation d'électricité a été rabaissé de 1,15 à 1,12 (pour tenir compte du passage à l'enrichissement de l'uranium par centrigugation) et il tient compte (ce qui était oublié antérieurement) de la consommation d'énergie pour produire du carburant.

Le 20 janvier 2013 : pour diviser les émissions de CO2 par trois, un lecteur m'a fait remarquer qu'il pourrait être intéressant d'expliquer comment j'ai fait passer mes hypothèses de capacité nucléaire de 124 GW en 2007 à 94 GW en 2012 : un peu plus d'isolation thermique, beaucoup plus de PAC donc plus de carburant pétrolier et moins de biocarburant (dont la production, pour utiliser complètement la biomasse, demande beaucoup d'électricité). Voir plus de détails ici.  N'hésitez pas à faire votre propre scénario !

Le 16 janvier 2013 ; Moins de CO2 pour pas trop cher est disponible. On peut se le procurer chez L'Harmattan,. J'ai ajouté à la page des commentaires un résumé de l'annexe "des erreurs souvent répétées" et de l'annexe qui synthétise les propositions. Par ailleurs, j'ai corrigé une erreur de recopie dans le tableau - au demeurant tout à fait irréaliste - qui suppose que les émissions sont divisées par trois, la capacité nucléaire étant ramenée à zéro.

Le 7 janvier 2013 : Comme contribution au débat national sur l'énergie, après Avec le nucléaire, le livre Moins de CO2 pour pas trop cher - propositions pour une politique de l'énergie va être publié dans quelques jours (autour du 15 janvier). Il est accompagné sur ce site d'une page de commentaires, de compléments, avec la table des matières

Le 3 janvier 2013 : En décembre 2012, EDF annonce que le coût de l'EPR de Flamanville ne sera pas de 6 milliards d'euros mais de 8,5 milliards ! Une paille ! Pour voir  l'effet du coût du réacteur sur le coût de production d'électricité, un tableur permet à qui le veut de calculer le coût de production après avoir introduit ses propres hypothèses non seulement sur le montant initial de l'investissement mais aussi sur le coût du démantèlement, sur le coût du financement, etc. Bien sûr, si l'électricité nucléaire coûte 70 €/MWh au lieu de 60 €/MWh (ce que j'ai calculé pour Avec le nucléaire et pour Moins de CO2 pour pas trop cher), le coût d'un programme de diminution de la capacité nucléaire diminuera quelque peu. Mais il restera considérable. Plus de 25 milliards par an au lieu de 35.

Le 26 décembre 2012 : Pour calculer les dépenses dans le logement existant, un nouveau tableur permet de traiter spécifiquement le cas des pompes à chaleur. La logique économique d'une pompe à chaleur est en effet différente de celle de l'isolation car elle permet de diminuer la quantité d'énergie "finale" (celle que l'on paie) sans diminuer la quantité d'énergie utile (celle qui sert à chauffer). Elle permet ainsi d'éviter des dépenses d'isolation thermique lorsque celles-ci deviennent trop onéreuses.

Le 11 décembre 2012 : J'annonce en page d'accueil  la parution prochaine d'un livre : "moins de CO2 pour pas trop cher - propositions pour une politique publique" chez L'Harmattan. On y fait des propositions très concrètes de politique de l'énergie en répondant aux critiques que ces propositions ont parfois soulevées : se donner comme objectif de limiter la consommtion d'énergie fossile, non pas la consommationd 'éenrgie, fixer un critère de coût maximum indépendant du prix du pétrole, créer un impôt qui élève progressivement le prix à la consommation finale, mettre en place des moyens de financement à la fois efficaces et évitant les effets d'aubaine, etc. On s'appuie pour cela sur les tableaux de ressources et emplois d'énergie exposés dans Avec le nucléaire  (Seuil). On y rappelle la façon de calculer le coût du "moins de nucléaire" : des dizaines de milliards d'euros par an.

Le 16 novembre 2012 : trois commentaires parus dans la presse : Alternatives économiques, les Echos, l'Humanité, avec une brève réplique. Et aussi la présentation parue dans Esprit, qui a été ajoutée un peu plus tard - elle aussi est très favorable mais il est dommage qu'elle me reproche de voir dans le nucléaire une alternative à la sobriété alors que j'avais anticipé cette remarque pour la réfuter.

Le 29 août 2012 :
sur un sujet différent - mais combien important ! - on a "greffé" sur ce site un ensemble de documents sur le rôle de l'Etat pour préserver  et renforcer les conditions de la confiance, confiance mutuelle entre les citoyens, confiance entre les citoyens et l'Etat. Ces documents ont été créés et rassemblés par un groupe de réflexion émanant du Conseil général des mines de 2002 à 2004, animé par Jean-Pierre Dupuy et Henri Prévot. Ce sont des comptes-rendus de réunions, des notes de réflexion rédigées par les membres du groupe, des notes de lecture, etc. Ces documents sont publiés ici car il serait dommage qu'ils tombent dans l'oubli et, surtout, ils traitent d'un sujet qui est au coeur du débat en cours sur l'énergie et la lutte contr les émissions de CO2. Ne manquez pas de visiter la page d'accueil au Forum confiance.

Le 29 août 2012 : Sur la page relative à Avec le nucléaire a été ajouté un commentaire sur les tableaux ressources-emplois d'énergie (avec une augmentation de la capacité nucléaire, il y a autant d'énergie renouvelable que nucléaire) et sur la façon dont est calculé le coût de la stabilisation ou de la réduction de la capacité nucléaire. On trouvera aussi le texte d'un article paru dans le Figaro du 28 juillet sur les véhicules hybrides et électriques

Le 26 mai 2012 : une page a été ajoutée à l'intention des (futurs) lecteurs de Avec le nucléaire qui sera publié à partir du 7 juin. On y trouve des liens vers des documents qui étayent les thèses présentées dans Avec le nucléaire ; parmi ces documents, des feuilles de calculs permettent à chacun d'introduire ses propres hypothèses sur les quantités et sur les coûts de consommation ou d'économie d'énergie. On trouvera aussi sur cette feuille des compléments et des précisions qui s'avèreront utiles. 

Le 24 avril 2012 : L'annonce sur la page d'accueil de la prochaine parution de Avec le nucléaire - un choix raisonné et responsable - Seuil ; sortie prévue le 7 juin.

Le 13 mars 2012 : Dans "moins de CO2 pour pas trop cher", le tableau de production et consommation d'énergie de 2009 a été remplacé par le même pour 2010, dressé à la lecture du "bilan énergétique pour la France" du ministère de l'écologie et du développement durable.

Le 15 janvier 2012  : est mis sur le site un texte complet : "moins de CO2 pour pas trop cher  - propositions pour une politique de l'énergie."

Le 11 janvier 2012 : Une feuille de calcul permet d'avoir une idée du coût des économies d'énergie ou  de la tonne de CO2 évitée dans le bâtiment existant par des travaux d'isolation thermique ou par un changemet de mode de chauffage. Six modes de chauffage sont présentés. Cette feuille est soumise à la sagacité des lecteurs ; il peut s'y trouver des erreurs (malgré tout le soin qui y fut apporté, bien sûr !). Les conclusions - provisoire, donc - sont assez savoureuses : si l'Etat limite la quantité d'énergie, le gaz passe devant ; si  l'Etat limite la quantité d'émissions ou si la régulation passe par une taxe qui élève le prix du fioul et du gaz, le gaz passe derrière : il coûte plus cher et il émet plus.

Le 22 décembre 2011 : Après la conférence de Durban, il apparaît de plus en plus nécessair de partir des besoins des pays en développement. Or en 2009 j'ai travaillé pendant un an sur  la politique de l'énergie du Vietnam, dans le cadre d'un protocole de coopération institutionnelle entre la France et le Vietnam. On peut consulter ici la synthèse de ces travaux ou un résumé de cette synthèse. Il est très intéressant de voir dans quelles limites un pays en pleine croissance peut contenir ses émissions de CO2.

Le 6 décembre 2011 : On nous parle beaucoup trop dans la presse et dans les dicsours officiels des créations d'emplois prétendument suscitées par la production d'électricité renouvelable. C'est une blaque ! Comme cela est démontré ici, les éoliennes et le photovoltaïque détruiront des emplois ou, ce qui revient au même, empêcheront de financer des emplois dont notre société à grand besoin : enseignants, assistants sociaux, chercheurs, policiers, etc.

Le 6 novembre 2011 : Un article publié par la Revue de l'énergie d'octobre 2011 donne une évaluation de ce que que coûterait le refus d'augmenter la capacité de production d'électricité nucléaire. Sur ce site, on verra les tableaux de ressources et d'emplois d'énergie qui  me permettent de faire cette évaluation. On peut aussi se référer à l'article :"qui ne veut pas d'une augmentatoin de la capacité nucléaire, des convergences remarquables". D'autre part, l'augmentation du coût de l'électricité (les difficultés de construction de l'EPR et les suites de l'accident de Fukushima) conduisent à revoir à la hausse le critère de coût maximum des actions utiles pour diminuer les émissions de CO2 : 1,8  €/litre à la pompe, 1400 €/m3 de fioul TTC, 140 €/MWh de gaz (abonnement compris) TTC. Le critère de coût s'énonce ainsi : une action utile est une action qui serait économiquement intéressante si le prix de l'énergie fossile était à ce niveau. Ce niveau ne dépend pas du prix du pétrole.

Le 19 septembre 2011 : Dans un article paru dans le Figaro le 19 août, je montre que si la France renonçait à la moitié des capacité éoliennes et phtovoltaïques prévues pour 2020 par le Grenelle de l'environnement, elle séconomiseriat des milliards d'euros par an, pouvant servir à éradiquer le SIDA (évitant des milions de morts) ou, plus près de nous, à créer des dizaines de milliers de postes d'enseignants, de chercheurs, d'éducateurs ou de policiers. Par ailleurs le RTE a publié un bilan prévisionnel de l'électricité qui prend comme hypothèse que la capacité nucléaire n'augmentera pas d'ici 20 ans et que la capacité éolienne et photovoltaïque augmentera beaucoup. Un article est en préparation qui montrera ce que de telles hypothèses nous coûteraient en emplois utiles, en émissions de CO2, en milliards d'euros et en perte de liberté individuelle.

Le 23 juin 2011 : Le 11 mars, l'accident de Fukushima fut un coût de tonnerre. Trois mois plus tard, on se rend compte que les conséquences sanitaires seront très limitées. Par contre des milliers de personnes sont éloignées de chez elles et ne savent pas quand elles pourront retrouver leur logement et leurs terres. Cet accident ne remet aucunement en question les possibilités techniques et économiques de production et de consommation d'électricité en France. Mais on cherchera sans doute à diminuer  les besoins d'électricité nucléaire. Le scénario de référence a été revu pour aller dans ce sens tout en conservant la même ligne directrice (rechercher le moindre coût et ne pas exiger des changements de comportement inutilement coûteux). La production de biocarburant sera moins importante, pour consommer moins d'électricité. L'augmentation de capacité nucléaire prévue dans ce scénario correspond à un remplacement un pour un des réacteurs existants par des réacteurs EPR plus puissants. Il est toujours possible d'établir son scénario avec ses propres hypothèses. 
Un article paru dans les Echos du 6 juin montre que la récente décision allemande de ne plus produire d'électricité nucléaire sonne le glas du marché européen de l'énergie.
On peut consulter l'étude faite par la direction générale du Trésor sur le coût du biocarburant de seconde génération.

Le 3 mars 2011 : dans la liste des erreurs courantes, on en a ajouté une : "se féliciter de la hausse du prix mondial du pétrole, au motif qu'elle nous incitera à diminuer nos émissions". C'est une énorme erreur ; c'est considérer que notre pays (Etat et citoyens) est incapable de se prendre en main.  Par ailleurs, on ajoute une référence à l'article, paru dans la Revue parlementaire :  "Il serait possible d'avoir une politique de l'énergie claire et peu coûteuse".

Le 2 mars 2011 : voici près de sept ans que ce site a été ouvert et mis à jour régulièrement. Il en devenait un peu confus.  Une table qui présente de façon ordonnée les documents de ce site permet de s'y retrouver. La page "comment convaincre" a été refondue avec celle qui va avec, sur les avantages externes, qu'il faut considérer avec réalisme. Par ailleurs, on trouvera des commentaires sur deux livres climato-sceptiques récents de B.Rittaud et C. Gérondeau et sur un long article de H. Atlan paru dans le Monde. Se trouvent donc sur ce site huit commentaires, quatre de climato-sceptiques et quatre d'alarmistes dont plusieurs sont anti-nucléaires - in medio stat virtus - n'est-ce pas ?

Le 26 décembre 2010 :
Le 15 décembre, est décédé un homme qui aura été le plus sensible et le plus actif  sur le chantier de la lutte contre  les émissions de gaz à effet de serre., Yves Martin. Ce site  conserve la mémoire d'Yves Martin.

Le 3 décembre 2010 :  voici enfin une note sur "le coût du réacteur nucléaire évité". On se demandait ce qui pouvait expliquer les décisions les plus coûteuses du Grenelle de l'environnement : des décisions qui visent à diminuer la consommation d'énergie sans diminuer les émissions de CO2. Je me doutais bien que c'était pour ne pas augmenter la capacité nucléaire. Cela m'a été confirmé par une remarque entendue dans un colloque : un antinulcéaire faisait état de la "paix des braves" conclue au moment du Grenelle entre antinucléaires et gouvernement  (ou au moins le ministre chargé de l'environnement) pour figer la situation sur le nucléaire. Fort bien ! Il était donc judicieux de calculer le coût du réacteur EPR évité par les décisions de Grenelle : éolien, photovoltaïque et réglementation thermique. On arrive à un surcoût de 1 à 4 milliards d'euros par an et par réacteur nucléaire évité. Une paille !

Le 17 octobre 2010
Sur la page d'accueil, on voit de suite un ensemble de propositions concrètes et chiffrées pour une politique de l'énergie qui permet de beaucoup diminuer notre consommation d'énergie fossile sans que cela ne nous coûte trop cher, en six chapitres : le bâtiment, l'électricité, le transport, comment financer les actinos utiles en évitant les effets d'aubaine, l'Union européenne, le monde. Un ensemble de propositions que l'on espère cohérent.

Le 24- 28 septembre 2010 :
- La page d'accueil met l'accent sur l'essentiel : ne pas se tromper d'objectif, rechercher ce qui coûte le moins cher, fixer un critère de coût, créer un impôt qui élève peu à peu et de manière prévisible le prix à la consommation finale du fioul, du gaz et du carburant.
- La page : "la France, l'Europe le monde" montre quelques points qui importants notamment : un Schengen de l'énergie, la nouvelle géopolitique du carbone, les défauts de l'aide aux pays en développement par le MDP, la spéculation sur le CO2.
- Sur la fiscalité de l'énergie : aux trois types d'impôt (la TVA, la TIPP et une taxe CO2) qui ont chacun un objet différent, avec l'ouverture de l'électricité à la concurrence, il faut en ajouter un quatrième pour récupérer la rente qui vient de ce que la capacité nucléaire est insuffisante. Un comble : mettre un impôt sur l'électricité nucléaire !
- Sur la politique de l'électricité : des commentaires sur la NOME, nouvelle organisation du marché de l'électricité le rapport sur l'électricité rédigé en 2004 et ses deux annexes qui montrent ce qu'est un parc optimal et qui décrivent dans le détail  le phénomène de l'"oligopole à la Cournot".
- Le site change d'adresse et quitte le giron du site 2100.org de Thierry Gaudin qui l'a accuilli depuis sa création en 2004 - qu'il en soit remercié. Le site a été allégé des couches anciennes qui ont vraiment perdu de leur actualité.

Le 7 juillet 2010
Avec l'autorisation  de la revue Esprit,  l'article "la nouvelle géopolitique du carbone", paru dans le numéro de juin. Il entend montrer pourquoi il est prudent de craindre que la régulation des émissions de CO2 soit faite par les pays producteurs d'énergie fossile. Pour ne pas en souffrir, la France a intérêt à diminuer sa consommation avant que les producteurs n'aient eu le temps de se concerter pour réduire leur offre. Egalement  un article paru dans les Echos en avril 2010, commentaire de la politique française.

Le 3 juin 2010
Un texte de commentaire sur le Grenelle 2 : en parlant d'économie d'énergie au lieu de parler d'énergie fossile, l'Etat se trompe d'objectif. Faute de critère pour distinguer ce qui est utile et ce que est trop coûteux, il ne peut pas résister aux lobbies.

Le 21 février 2010
Une note pointe sur quatre points essentiels :
la sécurité d'approvisionnement en énergie, l'impôt sur le CO2, la spéculation sur les marchés, le coût de l'isolation thermique.

Le 16 janvier 2010
Refait complètement la feuille sur le coût global du programme, son effet sur le revenu des ménages et sur la création d'emplois. 
"Trop de pétrole !"  avait été amplement abordé la question ; elle est reprise ici en actualisant les chiffres : le coût des actions qui permettent d'éviter des émissions, le coût du pétrole. Les ordres de grandeur restent valables : diviser par trois les émissions demandera aux ménages de consacrer à l'énergie 1 à 2 % de leurs revenus de plus que ce qu'ils y consacreraient sans ce programme - à condition que l'on augmente beaucoup la capacité de production d'électricité nucléaire.

Le 15 janvier 2010
Refait complètement la page sur les coûts et les prix. Depuis maintenant six ans, j'avais accumulé des strates d'informations et de commentaires au fur et à mesure que des informations nouvelles nous parvenaient et pour tenir compte de l'évolution du prix du pétrole. Cela devenait illisible. Voyez donc la nouvelle page sur les coûts et les prix. Qu'est-ce que le coût du carbone ? Il dépend du prix du pétrole. Un critère qui n'en dépend pas , etc.

Le 6 janvier 2010
En rejetant la loi créant la taxe CO2, le Conseil constitutionnel a raison. Il faut une taxe sur le CO2. Mais d'une part, la loi votée a créé une inégalité "structurelle" entre les entreprises qui participent au marché du CO2 et les autres et, d'autre part, les exonérations devraient être forfaitaires, indépendantes des quantités d'énergie consommées. Pour se conformer à l'esprit de la décision du CC - et retrouver la raison - le montant de la taxe devrait dépendre du prix mondial de l'énergie fossile.

Le 4 janvier 2010
Que penser du résultat de Copenhague ? La synthèse et la page sur l'Europe, le monde sont complétées avec des considérations sur CO2 et géostratégie. Comme on l'a écrit depuis longtemps sur ce site, la question de l'effet de serre est trop sérieuse pour être traitée dans des négociations consacrées à l'effet de serre.
Un commentaire sur la réglementation en préparation sur la consommation des logements  : il faut un critère de coût.
Un article paru dans la revue de l'Energie de début 2009 avec ce titre :"Qui ne veut pas d'une augmentation de la capacité nucléaire ? D'étranges convergences" : comment des arguments fallacieux faisant appel sottement à la thermodynamique, à la théorie économique ou à la morale permettent à certains de s'enrichir de façon éhontée (éoliennes, gestionnaires de fonds carbone, "isolateurs", etc.).

Le 10 décembre 2009
au sujet de l'impôt climat,  on présente les arguments de ceux qui pensent que l'impôt ne doit pas dépendre du prix du pétrole et l'on montre pourquoi, à mon avis, l'impôt doit viser une augmentation progressive du prix à la consommation finale, ce qui implique qu'il dépende du prix du pétrole - de la même façon que le prix du CO2 sur un marché de permis dépend du prix du pétrole. Un article paru dans les Echos aborde cette question..

Le 8 décembre 2009
L'actualité est intense. La page s'ouvre sur une "synthèse" qui met le doigt sur les points qui me paraissent le plus problématiques : une liste de thèmes en première page renvoie sur un bref développement qui renvoie sur des textes plus approfondis. Du nouveau sur le biocarburant : je suis vraiment très content de l'article paru dans les cahiers du CLIP, une publication de l'IDDRI qui valide les hypothèses que j'ai faites sur les possibilités de la biomasse. Mieux : par un choix judicieux des cultures et des essences, on peut améliorer la situation environnementale. Je suis sans doute le premier à avoir imaginé que l'on puisse produire 20 Mtep de biocarburant de seconde génération. Il semble donc que ce soit possible dans de bonnes conditions. Une autre étude non encore publiée a calculé le coût. C'est plus que je ne pensais : le biocarburant, TTC, serait à 1,75 €/l plutôt qu'à 1,45 €/l.
Quelques nouveaux documents : un résumé et des commentaires du rapport Rocard sur la taxe carbone, un texte qui montre comment l'on passe du prix du carbone théorique des économistes à une multitude de "prix de carbone" et comment ces prix dépendent du prix de l'énergie fossile.

Le 9 septembre 2009
Il y a du neuf sur le tableur qui permet de faire des tableaux équilibrés ressources emplois d'énergie : plusieurs commentaires pour expliquer comment il a été construit et comment l'utiliser.
On trouvera un tableau de référence qui simule une division par trois des émissions dans l'esprit de ce site : peser le moins possible sur le budget des ménages et éviter d'exercer sur les consommateurs une pression morale, un contrôle social.
Sous format PDF deux des tableaux présentés dans "Trop de pétrole !" : l'un est proche du tableau de référence, l'autre simule une diminution de 60 % des émissions.
Pour participer au débat, un tableau envisage de
très fortes diminutions de consommation d'énergie un peu comme Négawatt : il est alors possible de prévoir une baisse de la production nucléaire ; mais quels sont les enjeux sociaux et politiques d'un tel scénario ?

Le 4 janvier 2009
Sur la page d'accueil,  un nuveau paragraphe : les questions critiques telles qu'elles se présentent aujourd'hui  : pourquoi agir sans attendre, comment respecter autant que possible la liberté individuelle, rechercher le moindre coût, accepte-t-on ou refuse-t-on  la perspective d'une augmentation importante de la capacité nucléaire ; au fond c'est la question centrale, le non-dit de Grenelle qui, tant que cela restera un non-dit, bloquera tout le reste, notamment la fiscalité.

Le 27 décembre 2008
La page d'accueil a été refondue pour rendre l'accès au site plus commode et pour mettre en lumière les points essentiels. Le sens de la démarche : cohérence et recherche du moindre coût. Savoir argumenter face aux lobbies. Les outils à la disposition de chacun, notamment le tableur "faites vous-mêmes votre scénario". Les éléments du débat. Une liste d'erreurs fréquentes...


Le 23 décembre 2008

Le pétrole est passé sous 40 $/bl et l'euro remonte à 1,40 $. Par ailleurs on apprend que Robert Lion prend la présidence de Greenpeace ce qui amène à s'intéresser aux relations entre la finance et la lutte contre l'effet de serre

Le 9 novembre 2008
La loi Grenelle 1 est votée. Elle donne des orientations intéressantes mais pèche encore par le fait qu'elle ne prend pas en compte les coûts et qu'elle ne dit pas un mot du nucléaire. Par ailleurs le tableur qui permet de dresser des tableaux ressource-emplois d'énergie a été corrigé d'une ereur qui s'était glissée dans la formule de calcul des possibilités de production de biocarburant.  Le prix du pétrole reste aux alentours de 60 $/bl.

Le 22 octobre 2008
Ayant reçu quelques suggestions fort utiles, j'ai modifié la présentation du tableau de calcul des scénarios. En particulier, j'ai détaillé le calcul de la capacité d'électricité nucléaire en tenant compte de différents profils de consommation  ; il est possible de paramétrer les besoins d'énergie pour produire du biocarburant. Pour calculer la consommation d'énergie pour le transport, on donne au tableur le taux de croissance des déplacements et le taux de croissance du progrès d'efficacité des véhicules. J'introduis aussi la possibilité du captage et du stockage de charbon. C'est vraiment intéressant de jouer avec. Pour diviser par trois, la capacité de nucléaire doit augmenter de 50  GW. Il est possible de simuler tout ce que vous voulez, même Négawatt !
Le pétrole est descendu sous 70 $/bl puis est un peu remonté. L'euro revient vers 1,25 $.

Le 4 octobre 2008
A quelques jours du débat parlementaire sur le projet de loi Grenelle 1 et alors qu'a éclaté une crise financière dont on ne connaît pas l'ampleur, j'ai réuni en un texte bref analyse et propositions. et rédigé une nouvelle introduction à ce site.

Le 6 août 2008
- Trois points d'actualité :
   Le prix du pétrole reste haut mais il  est en baisse. Et alors ? Il faudrait que l'Etat s'engage sur un prix minimum à la consommation finale.
   Le président de la République a annoncé le lancement d'un nouveau réacteur nucléaire ; cela soulèvera peut-être peut-être un nouveau problème : comment réguler efficacement un duopole de production nucléaire ?
   Je montre en quelques lignes pourquoi  cela n'a pas de sens de fixer une "chronique normative de la valeur du carbone".
- Par ailleurs, j'ai commencé une liste de quelques erreurs courantes - à compléter.

Le 21 juin 2008
On a beau se dire que le prix du pétrole ne doit avoir aucun effet sur le programme d'actions à mener pour diminuer nos émissions, il est difficile de rester indifférent au niveau qu'il a atteint.  Une "note brève" aborde sujet controversé et une note traite de la formation du prix du pétrole.
Par ailleurs, le Centre d'analyse stratégique (le CAS, qui succède au Plan) a fait une étude qui propose au gouvernement une "valeur normative du carbone" indépendante du prix du pétrole. Cela aurait pour effet que des actions de diminution des émissions intéressantes pour un certain prix du pétrole ne le seraient plus pour un prix du pétrole inférieur de 20 $/bl. C'est assez loufoque. Ce qui doit être "normatif", ce n'est pas la "valeur du carbone", qui se constate et ne se décrète pas, c'est le prix à la consommation finale.
Je rédigerai une note sur le sujet.

Le 2 juin 2008
Depuis plusieurs mois, le prix du pétrole reste très élevé et l'opinion s'installe qu'il en sera toujours ainsi. Tout ce que l'on disait avec un pétrole à  50 $/bl (hypothèse retenue par "Trop de pétrole" publié au début de 2007 avec un euro à 1,25 $ soit 60 $/bl avec un euro à 1,5 $) serait-il dépassé ? Avec de tels prix, l'Etat n'aurait-il plus rien à faire ? Certes non ! Voir ici quelques commentaires à ce propos. J'ai apporté aussi quelques ajustements de rédaction de la note sur les prix.
Par ailleurs, dans la Gazette du conseil général des mines, j'ai publié un texte qui reprend les thèses présentées ici : il est de l'intérêt de la France d'agir sans attendre, la coopération européenne doit prendre une forme adaptée, etc.

Le 22 décembre 2007
Il s'est passé beaucoup de choses en 2007 :  le rapport N. Stern,  le rapport du Centre d'analyse stratégique (CAS) dit "rapport Syrota", les élections présidentielles, le nouveau rapport du GIEC, le "Grenelle de l'environnement", la réunion de Bali - et le gand prix accordé à "Trop de pétrole !" par l'Académie des sciences morales et politiques. Et aussi  le maintien du prix du pétrole à un niveau élevé, avec une baisse du dollar, puisque l'euro, qui valait 1,25 $ en vaut presque 1,5.
Face à ces nouveautés, les réflexions présentées ici et mises en forme dans "Trop de pétrole !" sont robustes. Il a fallu préciser que le prix du pétrole, exprimé en dollars, doit tenir compte de la parité avec l'euro. Ainsi, les prix  de l'énergie fossile à la consommation finale qui permettent de diviser les émissions françaises par deux ou trois correspondent à un pétrole à 120 $/bl (et non plus 100 $/bl) si l'euro vaut 1,5 $ (et non plus 1,25 $).
Une rubrique consistante sur les débats en cours en 2007 ; c'est une mise à jour de ce que j'avais écrit en 2004 : quels critères simples, indépendants du prix du pétrole, pour distinguer ce qui est utile et ce qui est trop coûteux, comment l'Etat peut diminuer les incertitudes qui freinent la décision d'investir, quel mode de coopération pour une politique européenne de l'énergie. J'ai également précisé qu'un impôt sur l'énergie fossile, même sans augmentation de la pression fiscale totale, aura un effet sur le pouvoir d'achat des ménages ; c'est pourquoi cet impôt doit être aussi modéré que possible, contrairement à ce qui se dit parfois. Dans un article paru dans les Echos je présente une forme d' impôt qui diminue l'incertitude.
Est aussi paru dans Esprit un article sur la façon de diminuer nos émissions ; cet article que j'ai rédigé, est le résultat du travail d'un groupe de réflexion qui s'est réuni une douzaine de fois. Dans Esprit également, un entretien avec Jean-Pierre Dupuy sur la prévention des catastrophes.
Il y a ceux qui utilisent toutes sortes d'arguments pour nous convaincre d'agir sans lésiner sur le lyrisme, sur l'appel à la morale  ni sur les sacrifices qu'ils exigeront de nous. Le Pacte pour l'environnement de N. Hulot, tombe dans ce travers. Sur l'autre versant il y a des personnes qui, pour se faire entendre ou parce qu'elles sont agacées par une approche moralisante du problème, ou bien nient le phénomène, ou bien veulent le minimiser en disant qu'il y a bien d'autres sujets tout aussi importants.  Voir un commentaire de "Ma planète"de C. Allègre.


Le 24 février 2007
Revu tout le contenu de ce site pour harmoniser les valeurs et les prix avec ceux que j'ai retenus dans "Trop de pétrole" : un pétrole à 50 $/bl (depuis le début, j'avais évoqué de prix de 50 $/bl ; mais l'hypothèse de 30 $/bl, que je présentais également, est sans doute dépassée désormais) ; pour diviser par trois les émissions, un prix du gazole de 1,45 €/l (en € 2006, et non plus 1,3 €/l) et un fioul à 950 ou 1000 €/m3, ce qui correspond à un "prix du pétrole équivalent" de 100 $/bl. J'ai revu en particulier le texte sur la création d'emplois et le financement du programme de réduction des émissions : je maintiens le chiffre de 500 000 créations d'emplois directement liés à l'énergie ; mais pour que les créations nettes d'emplois compensent le surcoût causé par ce programme de diminution des émissions (de 25 à 30 G€/an dans les meilleures conditions), il faut que la moitié de ces emplois nouveaux soit une création nette d'emplois, ce qui n'est pas gagné - mais ce qui est inférieur à 10 % de l'augmentation du revenu des ménages, si la croissance se poursuit, bien sûr ! Je mets davantage l'accent sur la combinaison des moyens de la fiscalité, de la réglementation et des incitations (alors qu'antérieurement je considérais plutôt une situation où il suffirait de mettre un impôt sur l'énergie fossile). J'ai introduit de nouvelles données sur le coût de l'économie d'énergie de chaleur dans la note sur le niveau des prix.  Quant aux coopérations au sein de l'Union européenne, plutôt que de parler de "coopérations renforcées", mieux vaut parler de "coopérations spécialisées" ou de "coopérations structurées", comme je le montre ici.

Le 6 février 2007
Une présentation du livre "Trop de pétrole !" publiée par Jean-Pierre Dupuy dans Réalités industrielles de février 2007

Le 18 janvier 2007
Le prix du pétrole passe en dessous de 50 $/bl, ce qui ne veut rien dire sur le prix à long terme mais ce qui veut dire que, contrairement à ce que l'on nous a dit et répété, il n'est pas aujourd'hui à 100 $/ bl.
Sur
commentaires sur "Pour un pacte écologique"  : le coup de gueule de N. Hulot est utile. Mais il doit absolument être étayé par un argumentaire qui fait appel, non seulement à la passion ou à la morale, mais aussi à la raison ; cela même ne suffira pas à convaincre : il faut aussi des propositions cohérentes et  chiffrées. C'est ce que j'ai voulu faire dans "Trop de pétrole !".

Le 14 janvier 2007
De brefs commentaires sur "Pour un pacte écologique" de Nicolas Hulot. Ce livre est certainement utile pour aider à la prise de conscience. Mais il n'aborde pas suffisamment deux questions : pourquoi la France agirait-elle avant une coordination mondiale ? Combien cela lui coûterait-il  ? L'appel à la morale ne suffit sans doute  pas (on peut même penser qu'il risque d'être contreproductif s'il ne s'appuie pas sur la raison). Ces deux questions, au contraire, font la matière de "Trop de pétrole !" désormais en librairie - même s'il faut parfois demander au libraire de le commander.

Le 8 janvier 2007
Une nouvelle rubrique au sujet du livre "Trop de pétrole !" : commentaires, précisions, débats, à partir des remarques faites par les lecteurs du livre et de la lecture d'autres publications.

Le 25 novembre 2006
Annonce de la sortie prochaine de "Trop de pétrole ! - énergie fossile et réchauffement climatique" : une présentation et la couverture du livre. Une analyse et des propositions souvent assez différentes de ce qui se dit généralement, mais toujours argumentées ; un livre concret, avec des techniques, des quantités, des coûts, pour faciliter la discussion et préparer l'action.

Le 20 novembre 2006
Sur les éoliennes, une note pour préciser que l'étude présentée sur ce site date de janvier 2005. Avec les prix du gaz observés en 2006, le surcoût de l'électricité éolienne est moins élevé, si on le compare à une production à partir de gaz. Mais si l'on ne veut pas augmenter la production à partir de gaz ou de charbon (pour compenser les fluctuations du vent), la contribution des éoliennes à la lutte contre l'effet de serre restera très faible si l'on compare au gaz (de 1 à 2 millions de tonnes de carbone) ; et, comparées au nucléaire, les éoliennes ne présentent vraiment aucun intérêt et coûtent deux fois plus cher.

Le 10 octobre 2006
La décision qui a été prise de rendre possible la distribution et la consommation de carburant à 85 % d'étnanol, le E85 : c'est cher !

Le 22 Août 2006
Le rapport sur les réseaux de chaleur rédigé pour le ministre de l'industrie a été publié sur le site internet du ministère. Il est consultable ici.

Le 10 mai 2006
Dans la rubrique "actualité", un commentaire sur le crash du marché du CO2, qui nous réjouit

Le 23 avril 2006
Comme les prix du pétrole sont repartis à la hausse, est-il judicieux de continuer de dire qu'il faut une action publique pour diviser par trois nos émissions ? Cela ne se fera-t-il pas spontanément ? L'action publique est tout autant nécessaire. Elle doit seulement s'adapter.
L'Assemblé nationale vient de publier un rapport sur l'effet de serre qui montre une vraie prise de conscience.

Le 15 février 2006
Des aides publiques sont sans doute nécessaires dans la (longue) phase transitoire. Il n'est pas envisageable que le prix à la consommation finale de l'énergie fossile atteigne de suite un niveau suffisant pour que les autres formes d'énergie trouvent leur place sans aide publique. C'est pourquoi ce site propose une hausse progressive de l'impôt climat ; alors le passage à de nouveux modes d'énergie se ferait plutôt rapidement, lorsque sera atteint un point de "bascule". Mais, pour plusieurs raisons, notamment industrielles, il est préférable de prévoir une augmentation plus progressive de ces autres modes d'énergie. Alors ils devront s'introduir avant d'être compétitifs. Il faudra donc les aider. Une partie du produit de la taxe climat pourra servir à cela. Nous avons donc modifié en ce sens plusieurs pages du site notamment la page sur la fiscalité et nous travaillerons sur les étapes transitoires en cherchant à équilibrer les rythmes de changement, le montant des subventions et le montant de la taxe.

Le 5 février 2006
Un article paru dans Responsabilité et environnement en janvier 2006 sur l'effet possible de la privatisation partielle d'EDF sur le coût de la lutte contre l 'effet de serre. La logique de l'entreprise EDF serait, pour maximiser ses revenus, de limiter la capacité nucléaire aux besoins de la consommation de base et d'obtenir des prix calés sur les coûts de production de l'électricité à partir de fossile. Le coût de la lutte contre l'effet de serre alors serait considérablement alourdi. L'Etat a les moyens de l'éviter.

12  décembre  2005
Un rapport sur la formation du prix de l'électricité, montre que les actionnaires d'une entreprise de production d'électricité nucléaire ont grand intérêt à rester en sous-capacité de production : cela leur rapporte des superbénéfices considérables. Voyez notre feuille sur l'électricité
Un récent rapport sur les biocarburants montre que l'effort demandé au consommateur et au contribuable pour utiliser du biocarburant est très lourd, beaucoup plus que ce qui serait suffisant pour remplacer du fioul domestique par de la biomasse - or le fioul domestique est  le même produit que la gazole. Voyez la feuille sur le biocarburant

24 octobre   2005
L''étude faite par Jean Orselli, du Conseil général des ponts et chaussées sur le chauffage des bâtiments, une étude à la fois prospective et concrète, extrêmement intéressante
: il est assez illusoire de penser que l'on pourrait diminuer la consommation d'énergie de plus de 10 % en vingt ans ; au-delà, la consommation d'énergie sera stabilisée.

20 octobre  2005
l'équilibre des coûts et des prix entre fioul et électricité d'une part, entre carburant liquide et électricité d'autre part a été revu en s'appuyant sur le tarif EDF d'août 2005, plus précisément le tarif tempo qui permet de tirer pleinement parti de la complémentarité entre l'électricité et les carburants liquides ou gazeux. Par ailleurs l'estimation des possibilités de la biomasse a été réécrite.

14 octobre  2005
Une actualisation de l'article paru en février 2004 : vingt mois plus tard, le tableau ressources-emplois garde sa pertinence ; les travaux menés entre temps conduisent à modifier légèrement certains commentaires : en particulier le chauffage individuel par pompe à chaleur prendra une importance que l'article n'avait pas prévue ; il  pourrait en être de même de la séquestration de CO2 pour la production d'électricité ou le chauffage urbain.

13 octobre  2005
Sur le prix de l'énergie : pour diminuer l'utilisation d'énergie fossile, d'un point de vue économique, la meilleure méthode est de mettre un impôt "climat" sur les énergies fossiles. Une autre méthode est possible : la réglementation, qui porte non pas sur les prix mais sur les quantités.  Cette méthode est beaucoup moins efficace.
Un article paru dans Responsabilité et Environnement sur les effets fâcheux de micropolitiques qui se réclament de la lutte contre l'effet de serre, éclatées et peu cohérentes.

1er septembre  2005
La hausse du prix du pétrole se poursuit. Sur le scénario à 30 ans, il n'y a rien à changer ;  bien sûr, la façon d'y arriver pourrait être modifiée car il ne s'agit plus pour l'Etat de susciter une hausse du prix du carburant ! On a aussi un peu modifié le texte sur la hausse des prix du pétrole.
La voie réglementaire à côté de la voie fiscale
: il est frappant de constater que, plus le prix du carburant est haut, plus l'on s'élève contre cette hausse des prix et plus on demande, en même temps, de biocarburant, qui aura pour effet d'augmenter encore le prix !  La voie réglementaire, moins efficace que la voie fiscale, serait-elle plus praticable dans certains cas ?

8 juillet  2005
Un mot sur l'actualité :  le sommet du G8 : serait-ce le vrai départ pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre ? La flambée des cours du CO2. La flambée des cours du CO2 sur le marché européen : une pure spéculation qui nuit à notre industrie.
Deux articles parus dans Le Monde : l'un qui présente l'ensemble de ces réflexions (une division par trois des émissions avec ses trois piliers, économies d'énergie, biomasse et nucléaire)  et un autre sur les effets pervers de l'expérience en cours de marché des quotas

16 juin  2005
Comment augmenter les volumes de bois vendus ? Nous avons complété le texte sur la biomasse forestière et mis, en page d'accueil, une alerte : attention ! Si l'on veut augmenter l'offre de bois en suscitant une nouvelle utilisation, on a toutes les chances d'augmenter le prix sans augmenter les volumes vendus, pour le plus grand dommage des utilisateurs actuels !
Faites vous-même votre scénario : nous avons introduit un paramètre important : l'efficacité de la technique de production du biocarburant. Dans la version antérieure, pour simplifier nous avions retenu une seule valeur et, par erreur, une valeur trop basse, ce qui conduisait à un calcul de biomasse irréaliste. Chacun pourra choisir sa technique - avec plus ou moins d'apport d'énergie extérieure.

3 juin  2005
La page sur l'hydrogène a été réécrite. Pour le transport, il faudra de l'hydrogène mais, attention !, non pas sous forme de gaz hydrogène mais pour produire beaucoup plus de biocarburant à partir d'une même quantité de biomasse, ou même pour produire du méthane. Le meilleur moyen de transporter et de distribuer l'hydrogène sans augmenter l'effet de serre est sans doute de le greffer sur du carbone organique.

24 avril 2005
La page traitant des biocarburants a été revue en intégrant de nouvelles informations sur les coûts de production et en introduisant une idée nouvelle : avant la mise au point de procédés plus efficaces, utilisr la fiscalité pour aider l'usage thermique de la biomasse plutôt que son utilisation pour faire du biocarburant : ce sera quatre ou six fois plus efficace !
Faites vous-même votre scénario : un tableur excel très simple qui permet d'avoir un tableau complet  des ressources et utilisations de l'énergie, de vérifier la cohérence entre les chiffres et de calculer les émissions de gaz carbonique et la capacité de production d'énergie nucléaire. Il est certainement perfectible ; merci de me faire part de votre avis.
  

23 mars 2005
Les notes sur l'actualité ont été réécrites ; il semble en effet que certaines décisions de principe sont prises avant qu'ait été fixé un cadre solide pour une évolution de fond sur quelques décennies. En particulier : la France, l'Europe sont-elles déterminées à agir même seules ? Alors il faut se garder de la concurrrence de pays moins déterminés et prendre de suite des mesures de fond, en ayant conscience qu'elles ne produiront guère d'effet avant dix ou quinze ans.

21 mars 2005
Ce qui est dit sur les prix a été ajusté et complété c. Il semblerait que la source d'énergie qui génère le plus de dépenses soit non pas le biocarburant de synthèse mais l'électricité dans le transport. Nous avons donc ajouté un paragraphe sur les déterminants du prix  de l'énergie : les subventions pour les cultures énergétiques,  le progrès technique sur les batteries, la politique de tarification de l'électricité, la fiscalité.

10 mars 2005
Le texte sur le produit de la taxe a été complété : nous avons fait aussi le calcul en supposant que le prix du pétrole passe en cinq ans de 50 à 40 $/bl puis qu'il augmente de 40 à 50. Le produit de la taxe est peu changé : il monte à 10G€ pour revenir à 6 G€, montant pouvnt être restitué aux ménages. 

28 février 2005
La feuille sur la fiscalité a été complétée par le calcul du produit de la taxe climat dont le produit est restitué aux ménages. Il passe de 0 à 10 milliards d'euros vers l'année 20 pour redescendre à  6 milliards quand l'objectif sera atteint.

10 février 2005
Nous avons mis une étude sur les éoliennes et une présentation résumée : quel effet sur les émissions de gaz carbonique ; lorsque elles permettent de diminuer les émissions, ce qui n'est pas toujours le cas, à quel prix ? C'est très cher. Avec les mêmes sommes, il serait possible de beaucoup plus diminuer nos émissions en facilitant l'utilisation de biomasse pour le chauffage par exemple. Il s'agit d'une étude, pour la discussion. 

22 janvier 2005
Nous avons provisoirement retiré la note sur l'éolien pour la préciser sur certains points (notion de parc optimal, prise en compte de l'indisponibilité du nucléaire notamment) et la compléter par des indications sur les coûts, coûts de production et "coût du carbone" implicite.

17 janvier 2005
Ajouté une courte rubrique : en un coup d'oeil, car, au fond, ce scénario est extrêmement simple !

10 janvier 2005
Pour lutter contre l'effet de serre, on entend souvent comme argument "faisons ceci parce que les autres le font" ou encore "ne faisons-pas cela car ce n'est pas généralisable". Ne se rend-on pas compte que de vouloir niveler l'action de tous les Etats, ce serait se priver de moyens efficaces de diminuer nos émissions au profit de tous ? Comment expliquer que de telles injonctions portent ? Sans doute font-elle vibrer quelque chose de profond ?  Mais ne seraient-elles pas, en même temps l'expression d'une forme de catastrophisme qui, loin d'être éclairée, serait fort mal à propos ?

9 janvier 2005
Comme le site devenait foisonnant, ou buissonnant, bref, difficle à parcourir, on a refondu la première page pour un accès plus facile. on a tracé un chemin bref, pour un première prise de contact. On a aussi traité près de vingt thèmes sensibles ou controversés en "notes brèves" avec un renvoi, pour presque tous, vers un texte plus développé.

6 janvier 2005
Une note sur l'effet d'une production d'électricité éolienne sur les émissions de gaz carbonique.
Nous avons aussi précisé nos hypothèses chiffrées sur la fiscalité l'énergie : taxe transport ou taxe chauffage pour compenser les effets externes locaux, et taxe climat qui a pour seul but de diminuer les émissions de gaz carbonique ; le produit de celle-ci serait donc être restitué aux ménages.

2 janvier 2005
Quelques corrections ont été apportées à la note sur la création d'emplois et l'impact du scénario sur le revenu des ménages ; on propose une façon de calculer comment sera financée l'activité nouvelle engendrée par ce programme : contribution des ménages, diminution de la facture énergétique et valorisation, par des subventions et par une diminution de la taxe sur le transport (l'actuelle TIPP), de quelques effets favorables de ce programme : maintien d'une activité en milieu rural, diminution de la pollution en ville notamment.

31 décembre 2004
Avec un tel programme de division par trois de nos émissions, qu'en sera-t-il dans quinze ans ? Surprise ! Nos émissions n'auront pas diminué. Cela n'a rien de décourageant car tout sera bien préparé pour une belle diminution dans les années suivantes. Mais cela pose de jolies questions sur les prochaines négociations. Ne faut-il pas remplacer des engagements sur les émissions par des engagements sur les politiques et mesures ? Nous avons ajouté un texte "quid dans quinze ans" et modifié le texte sur les négociations internationales.

28 décembre 2004
Un ajout important
: nous pensons qu'il est de l'intérêt de la France d'agir, même seule, contre le changement climatique car une telle politique présente des avantages qui, à nos yeux, compensent et au-delà les dépenses supplémentaires qu'elle demande. Mais il faut se garder de se tromper ou, pire, d'induire en erreur sans le vouloir, en voulant trop prouver. Dans une nouvelle page, nous donnons les éléments du débat sur les avantages et les inconvénients d'une politique française qui serait en pointe. Nous faisons état de contre arguments qui ont leur valeur sans pour autant rendre caducs les arguments qui plaident pour le scénario de division par trois. Il appartient au lecteur de se faire une philosophie.
  

27 décembre 2004
Il me semble juste de rappeler l'existence du groupe de travail dont l'apport a été déterminant pour pouvoir proposer un scénario de division par trois de nos émissions de gaz carbonique avec des techniques dont la faisabilité industrielle est certaine et, plus généralement, de remercier ceux qui apporté leur contribution, notamment pour la diffusion de ces réflexions.

22 décembre 2004
Dans le titre de la page d'accueil on introduit "l'autonomie énergétique, à 80 %" en même temps que l'effet de serre : même si le monde dispose d'abondantes ressources fossiles, les risques stratégiques sont considérables. On a introduit une note sur l'autonomie énergétique : elle passe de 50 à plus de 80 %.
Suite à quelques remarques, on a légèrement modifié les chiffres de création d'emplois. Il reste qu'il faut considérer ces chiffres comme des ordres de grandeur.

17 décembre 2004 :
L'effet sur le bien-être des ménages et sur les créations d'emploi
       la création nette d'emplois liés à l'énergie pourrait être de 1 million ; si seulement 30 ou 40 % (selon le prix du pétrole)  sont des créations nettes pour l'économie nationale, l'augmentation des ressources des ménages compensera l'augmentation du coût de l'énergie.
Si le biocarburant est à la fois inutilement coûteux et nécessaire, que faire dès aujourd'hui ?
       recherches et mises au point industrielles et agronomiques, cultiver de la biomasse et la bûler, commencer une hausse régulière des prix à la consommation fianle.

14 novembre 2004 : une feuille sur "La France, l'Europe, le monde"
Dans l'Union européenne, les effets pervers du marché de permis d’émission de gaz carbonique / le monde ne manque pas de carbone fossile accessible ; au contraire il en a deux ou trois fois trop  ; il faut donc changer nos raisonnements / "le coût du carbone", une notion sans consistance substantielle  /questions sur les mécanismes de Kyoto : "Kyoto 2" ou "après-Kyoto" ? / pour des coopérations stratégiques entre l’Union européenne et de grands pays.

13 novembre 2004 : une note de réflexion sur la fiscalité de l'énergie, pour atteindre un objectif de division par trois des émissions : il y a taxe et taxe.

2 novembre 2004 : un complément sur le technique de production de  biocarburant : la voie biologique

30 octobre 2004 : on a modifié le texte sur les "coopérations renforcées" (merci au lecteur qui m'a donné de bonnes informations) 

28 octobre 2004 : on a regroupé ce qui a trait au biocarburant et l'on a indiqué les hypothèses de calcul ; on a apporté une modification et des précisions au sujet de l'impact des aides à l'agriculture sur le coût de production du biocarburant. On indique l'adresse d'un site internet du ministère de l'industrie très riche en données sur l'énergie.

24 octobre 2004: introduction d'un fichier sur la méthode que nous avons utilisée pour dire quel devrait être le niveau du prix de l'énergie pour pouvoir diviser les émissions par trois

20 octobre  2004 : introduction d'une page actualités avec : la ratification du protocole de Kyoto par la Russie, la hausse du prix du pétrole, l'effet sur la valeur des quotas d'émission et les questions que cela pose (ce sujet est désormais traité ici )