Henri Prévot
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création
: le 25/04/04
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A sujet de
l'énergie,
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Sur le nucléaire - la
géopolitique du carbone : article paru dans Esprit de juin 2010 -le chauffage
hybride une étude Des ingénieurs s'expriment : un livre rédigé par des ingénieurs de ParisTech |
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La suite est pour les archives…
Ecrit en 2013
Des propositions : du concret, du pratique, du chiffré
- tout cela est argumenté sur ce site
Le logement
: réglementation, coûts, financement
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L'électricité
: rôle du marché et de l'Etat, coûts et prix 1- Constater que le marché concurrentiel ne peut pas
conduire à l'optimum ; l'Etat doit donc fixer lui-même les capacités de
production et les tarifs. |
Le transport
: biocarburant, électricité, prix
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Financer les
investissements utiles en évitant les effets d'aubaine
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Energie
et effet de serre : Union européenne et nations
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Monde : régulation par la
demande ou par l'offre ?
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pour une présentation organisée des documents
présents sur ce site, voir ici
Des tableaux croisés ressources-emplois d'énergie
Le
tableur "faites-le vous-même"
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Quatre tableaux
commentés - novembre
2012 -
- un exemple avec plus de
nucléaire, pour minimiser les coûts |
En archives... Un tableau synoptique - la situation en 2004 |
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En un coup d'oeil : comment beacoup
diminuer les émissions frnçaises de CO2
écrit en 2013 |
Une forte réduction
des émissions de gaz carbonique ne se fera
qu'avec une augmentation du prix à la consommation finale du prix de
l'énergie fossile, carburant, gaz et
fioul - un rythme de 2 à 3 c€/l devrait suffire, en monnaie constante, bien
sûr. Un "impôt climat" serait calculé pour que la hausse du prix à
la consommation finale soit connue à l'avance et progressive. Ce n'est pas
l'impôt qui devrait augmenter, mais le prix à la consommation finale. Pour l'essentiel et en simplifiant, le scénario prévoit dans les trente ans qui viennent deux évolutions progressives et trois bascules technico-économiques. D'autres évolutions interviendront évidemment à plus long terme. Les évolutions progressives au fur et à mesure de l'augmentation du prix de l'énergie et de la construction de logements neufs : - Les économies d'énergie de chauffage (meilleure isolation, et économie de chauffage dans les locaux qui ne sont pas occupés par exemple) - La pénétration croissante de la biomasse dans le chauffage en particulier avec des réseaux de chaleur. - Pour chauffer les
bâtiments existants, replacer les chaudières
au fioul ou au gaz par des pompes à chaleur - Des réseaux de chaleur utiliseront peut-être de la chaleur produite en cogénération par les centrales nucléaires. |
Les trois bascules technico-économiques - les techniques sont connues ; les coûts
correspondent à un pétrole à environ 150 $/bl (si
l'euro vaut 1,25 $) ; si le pétrole est à 70 $/bl
et si le dollar vaut un euro, il faudra un impôt de 500 € par tonne de
carbone. Cette évaluation, supérieure à ce qui est écrit dans
"trop de pétrole !" est faite mai
2015 à la lumière d'études récentes.
Elle suppose par exemple qu'il sera
possible de produire du biocarburant à 1000 €/m3 soit 1200 €/t. - Le chauffage à l'électricité : dans le bâtiment neuf, la consommation est tellement faible que les pompes à chaleur ne sont pas justifiées (quoi qu'en dise la réglementation thermique, qui devrait être modifiée) ; il y aura donc des panneaux radiants. Dans les bâtiments existants, lorsqu'il faudra remplacer les chaudières existantes, on installera soit des pompes à chaleur, soit des chaudières combinées à l'électricité et, pour la pointe, au gaz ou au fioul. Ce seront les méthodes les moins coûteuses si la capacité nucléaire augmente. - Le passage au biocarburant avec utilisation complète de la biomasse dans la limite des possibiltiés de production de biomasse et des besoins d'énergie, sachant que l'utilisation de l'électricité se généralisera. La production de méthane par combinaison de CO2 et d'hydrogène est peu probable car elle a un rendement énergétique très piètre (un tiers au maximum, moins du quart probablement en pratique) . - Le remplacement du carburant par de l'électricité pour la circulation en ville, avec des véhicules électriques ou bi-énergie alimentés en électricité et en carburant liquide ; des camions hybrides munis de trolleys circuleront (peut-être) sur la voie de droite d'autoroutes équipées de caténaires. Les progrès des batteries peuvent donner aux véhicules électriques une autonomie de quelques centaines de kilomètres, mais la contrainte de la recharge restera prégnante et peut-être dissuasive. Et l'analyse du cycle de vie, y compris les batteries, n'est pas très favorable. On
verra aussi se développer l'usage de la géothermie profonde. |
Diviser nos émissions par trois : pourquoi
? |
Ecrit en 2013 - la France a la possibilité, avec des techniques connues, de diviser ses propres émissions par trois en trente ou quarante ans, même si elle devait être le seul pays à le faire - un
tableau croisé de ressources et des emplois montre de quelles formes
d'énergie on aura besoin, ce qui permet de calculer le prix de l'énergie. Le prix du gazole devra
rendre compétitif le biocarburant de seconde génération : 1,8 €/l à la
pompe (évaluation
mi 2009). Par rapport
aux prix de mai 2010, une
augmentation de 70 cme € par litre de carburant ou
de fioul ; en 30 ou 40 ans, cela fait 2 à 3 cme
€/l/an, 20 à 30 €/m3 - il y aura des chocs de prix sur le marché mondial mais, sur 30 ou 40 ans, l'augmentation prévisible du prix mondial de l'énergie ne suffira pas - sauf si les pays détenteurs de ressources refusent de vendre ou d'investir pour produire - voir "la nouvelle géopolitique du carbone". - il faudra donc combiner réglementation, subventions et impôt. Le produit de l'impôt sur l'énergie fossile servira à faiciliter le financement des investissements diminuant les émissions de CO2 et une partie pourrait être reversée aux communes qui feront des pistes cyclables, des réseaux de chaleur ou des schémas d'urbanisme économes en énergie. |
- pour le pays, les dépenses supplémentaires pour produire ou pour économiser de l'énergie dépendent, bien sûr, du prix du pétrole. Si celui-ci est de 100 $/bl, ces dépenses supplémentaires seraient, dans trente ans, de 1,5 % à 2 % du PIB soit, chaque année, 0,05 % du PIB. Les habitudes de consommation ne seraient pas profondément modifiées. Mais cela fera tout de même, dans trente ans, environ 25 milliards d'euros par an. Cette somme n'est pas négligeable ! Cela en vaut-il la peine ? - si
la France était seule à agir dans cette direction, cette réduction des
émissions françaises n'aurait évidemment aucun effet sur la température ;
mais la France pourrait en tirer des avantages de nature différente : Pour une discussion sur ces "effets externes" d'un programme de lutte contre l'effet de serre, voir ici - il y a donc ici la matière pour un grand programme national, touchant toutes les catégories de la population. Les Français y participeront volontiers si on leur montre que la voie choisie est la moins coûteuse - La France peut agir seule ; elle suscitera alors une coopération avec quelques autres pays ; c'est ainsi que l'on a fait Airbus, Ariane, Schengen, le corps d'armée européen etc. Voir
comment convaincre |
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pour une présentation organisée des documents présents sur ce
site, voir ici
Des dossiers,
- un dossier sur le chauffage
- le rapport sur le prix de l'électricité du
CGM et de l'IGF son annexe 1 et son annexe 4
- le rapport sur le biocarburant du CGM et du
CGREF
- les réseaux de chaleur : un rapport du
CGM
Quelques liens
Des sites administratifs
- Le site du
GIEC, groupe intergouvernemental d'étude du climat (ou, en anglais, ICCP) :
on y trouve les documents en français.
- le plan climat
du ministère de l'environnement et de l'énergie,
-Le site du débat
PPE
Quelques sites d'associations ou
personnels
- Le site de "Sauvons le
climat" : des
documents, un scénario, un manifeste pour diminuer les émissions, des
conseils pratiques
- Un site très bien documenté
: manicore
- Le site de l'association Negawatt
: un scénario de sortie du nucléaire.
Il y a évidement
beaucoup d'autres sites intéressants
1- Les réflexions menées sur cette page portent
sur le long terme : 30 ou 40 ans. Le scénario qu'elles proposent, les
investissements et les changements dans le mode de consommation d'énergie
qu'il implique ne dépendent donc pas de la conjoncture. 2- Ce site ne prétend pas dire ce qu'il faut faire. Il s'efforce de réunir les conditions propices à un débat de bonne qualité. Il indique ce qui nous paraît certain et ce qui est incertain. Il présente des options très contrastées pour que le lecteur puisse faire lui-même son propre scénario. 3- Il peut y avoir des erreurs sur ce site ; merci au lecteur de me les signaler. |
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Chacun se doute que les informations réunies sur ce site viennent des meilleures sources et que les analyses, qui restent de la responsabilité de l'auteur de ce site, sont issues de longues et fréquentes discussions. Je voudrais remercier en particulier les personnes qui, en 2003, ont bien voulu participer à un groupe de travail * qui a permis d'élaborer le scénario de "division par trois" présenté ici à l'origine, et toutes celles qui, depuis, m'ont fait part de leurs remarques, voire de leurs critiques - je pense notamment aux observations d'associations comme Négawatt et aux appels à la prudence d'économistes, dont on trouvera la trace sur le site. Depuis 2013, j'ajoute à cette liste les membres de l'association Sauvons le climat. Pour faire progresser les idées, il faut aussi pouvoir les diffuser. Dès 2003, la Revue Esprit fut la première à accueillir des réflexions encore peu souvent formulées (le monde a trop de carbone fossile, etc.) ; M.L. Lévy, rédacteur en chef des Annales des mines, m'a fortement encouragé à rédiger une première version de ce scénario de division par trois (numéro d'août 2003 de Réalités industrielles) ; une version affinée de ce scénario a été diffusée dans le numéro de février 2004 de la Revue de l'Energie et Thierry Gaudin m'a longtemps offert l'hospitalité de son site prospective 2100, que je vous invite à consulter. Qu'ils
soient tous remerciés.
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pour une présentation organisée des documents présents sur ce
site, voir ici