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Cette page sur l'Allemagne est nouvelle et sera progressivement enrichie.

Début mai 2022, elle présente un tableau de production d'électricité sans nucléaire et un autre, contrefactuel et parfaitement illusoire (mais sait-on jamais ?), avec 80 GW nucléaire


Ici un tableau croisé de consommation d'énergie par secteur d'utilisation et par type d'énergie


Une autre étude
pour une stratégie bas carbone étudiée conjointement avec des pays africains


Et en Allemagne ?
Ecrit début mai 2022


Un événement nouveau est arrivé au début de 2022, qui a causé aux Allemands un énorme traumatisme : ils s'aperçoivent qu'ils se sont mis dans la situation où ils sont obligés de financer la guerre criminelle menée par la Russie contre l'Ukraine. On imagine ici que ce choc amène l'Allemagne à ouvrir les yeux et à revoir sa position sur le nucléaire : une "note brève" : Et si l'Allemagne se remettait au nucléaire ?

Cette note pose in fine une une question "lourde" : le CO2 ignore les frontières ; pourquoi donc vouloir la neutralité carbone dès 2045 ou 2050 si, avec les mêmes dépenses, il est possible d'éviter beaucoup plus d'émissions en coopérant avec des pays d'Afrique ? Cette questoin, aujourd'hui, aucun homme, aucune femme politique ne peut la poser tellement cet objectif de "neutralité carbone avant 2050" est sacralisé.

L'énergie en Allemagne en 2045

L'Allemagne avait décidé qu'en 2050 elle n'émettrait plus de CO2 et ne produirait plus d'électricité nucléaire. A la fin de 2021, elle a décidé d'y parvenir dès 2045.
A partir de ce qui a été publié par le groupe de réflexion Agora-Energiewende, j'ai dressé un tableau croisé de consommation d'énergie par secteur d'utilisation et par type d'énergie en 2045.


La production d'électricité et d'hydrogène en Allemagne en 2045 sans nucléaire ou - hypothèse utopique ? - avec 80 GW nucléaire

A l'aide de l'outil de simulation du système de production d'électricité et d'hydrogène SimelSP2, j'ai  répliqué le programme préparé par Agora EnergieWende  pour répondre à un besoin d'électricité de 1000 TWh/an sans nucléaire ni énergie fossile.

Les Allemands le disent eux-mêmes : un programme de neutralité carbone sans nucléaire sera très coûteux. De plus, en important de l'hydrogène et des biocarburants ou biocombustibles, ils resteraient encore dépendants de l'étranger pour environ 25 % de leurs besoins en énergie.

J'ai imaginé un autre jeu d'hypothèses pour répondre à la même demande d'électricité avec 80 GW nucléaire.

En une page : Et si l'Allemagne se remettait au nucléaire ?
Un tableau présente les principaux résultats comparés, sans ou avec nucléaire : il est ici. 
Une note de sept pages 
           montre comment a été construite une réplique exacte du scénario de Agora Energiewende et présente un autre jeu d'hypothèses avec 80 GW nucléaire.

Cette comparaison amène à poser ces questions - entre autres :
       Sans nucléaire, la stabilité du réseau (la stabilité de fréquence) est-elle assurée ? Il est impossible aujourd'hui de savoir si la stabilité du réseau (la stabilité de la fréquence) sera préservée si la capacité des machines tournantes de production est très basse.
       Agora Energiewende suppose que l'Allemagne demandera à d'autre pays de "stocker" de l'électricité produite en Allemagne à l'aide du vent ou du soleil pour la récupérer plus tard lorsqu'elle en aura besoin. Quel serait le volume de tels échanges ? Je calcule qu'il pourrait s'agir de 50 TWh par an. Les capacités de stockage en montagne seraient-elles suffisantes ? Et quel serait le coût de ce service de stockage ?
      Selon Agora-Energiewende, il y aurait une production d'électricité à partir d'hydrogène de 60 TWh par an ; quel serait le coût de cet hydrogène importé ?
 
Le détail des capacités de production, des rendements et des coûts figure sur ces deux tableaux : sans nucléaire et avec nucléaire.

Il est possible de les retrouver et de modifier les hypothèses en utilisant le logiciel SimelSP2 qui est publié sur ce site.

Toute observation sera bienvenue
henri.prevot@wanadoo.fr